Guerre en Ukraine : le Kremlin rejette les conditions de Joe Biden pour des discussions avec Vladimir Poutine<!-- --> | Atlantico.fr
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Joe Biden s'est dit « prêt » à parler avec Vladimir Poutine si le chef du Kremlin « cherche un moyen de mettre fin à la guerre » en Ukraine.
Joe Biden s'est dit « prêt » à parler avec Vladimir Poutine si le chef du Kremlin « cherche un moyen de mettre fin à la guerre » en Ukraine.
©DENIS BALIBOUSE / POOL / AFP

Solutions diplomatiques

Le porte-parole du Kremlin a rejeté ce vendredi les conditions évoquées la veille par le président américain Joe Biden pour établir un dialogue dans le cadre de négociations sur le conflit en Ukraine.

Le Kremlin a rejeté ce vendredi les conditions évoquées la veille par le président américain Joe Biden qui s'était dit prêt à discuter avec Vladimir Poutine si ce dernier retirait ses troupes d'Ukraine pour mettre fin au conflit.

Jeudi, Joe Biden s'est dit « prêt » à parler avec Vladimir Poutine si le chef du Kremlin « cherche un moyen de mettre fin à la guerre » en Ukraine.

Joe Biden a notamment fixé comme première condition un retrait des troupes russes.

« Si tel était le cas, alors en consultation avec mes amis français et l'Otan, je serais heureux de m'asseoir avec Poutine pour voir ce qu'il a en tête. Il ne l'a pas encore fait », a précisé Joe Biden, lors d'une conférence de presse commune avec le président français Emmanuel Macron.

« Biden a dit de facto que des négociations seraient possibles uniquement après que Poutine sera parti d'Ukraine », ce que Moscou rejette « bien évidemment », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

«L'opération militaire continue», a-t-il martelé.

Tout en rejetant les conditions de Joe Biden, Vladimir Poutine « est et reste ouvert à des contacts, à des négociations, ce qui est très important », a néanmoins tenu à affirmer le porte-parole du Kremlin.

Mais les Etats-Unis ne reconnaissent pas l'annexion de quatre territoires ukrainiens revendiquée par Moscou en septembre, ce qui « complique de manière significative la recherche d'un terrain (d'entente) pour une possible discussion », a ajouté Dmitri Peskov.

Le Figaro

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