Guerre en Ukraine : Kiev craint une attaque de la Biélorussie dans l’Ouest<!-- --> | Atlantico.fr
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Des véhicules de l'armée russe à Armyansk, en Crimée, le 25 février 2022.
Des véhicules de l'armée russe à Armyansk, en Crimée, le 25 février 2022.
©STRINGER / AFP

Vers un nouveau front ?

Le gouvernement ukrainien a de nouveau alerté sur une entrée en guerre de la Biélorussie, qui pourrait tenter de créer un nouveau front dans l’Ouest de l’Ukraine

Si l’invasion russe s'est pour le moment concentrée principalement sur les régions du nord, du sud et de l'est de l'Ukraine, le bureau du président Volodymyr Zelensky a déclaré ce dimanche qu’une attaque biélorusse était possible en Volhynie, dans le nord-ouest du pays. L'ouverture d'un nouveau front dans l'Ouest serait un coup dur pour la défense ukrainienne.

Pourtant, la possibilité d'un engagement militaire biélorusse en Ukraine était jusqu'à présent jugé peu probable. L’armée bioélorusse, jugée peu efficace, ne dispose pas des effectifs, du matériel et de l’entraînement nécessaire à une opération de grande ampleur.

« Sur le papier, elle a des moyens », ajoutait début mars le spécialiste Joseph Henrotin, chercheur au Centre d'analyse et de prévision des risques internationaux. « Mais en réalité, la maintenance et l'entraînement ne suivent pas. Cette armée a été conceptualisée pour la défensive, avec des forces blindées mécanisées au niveau terrestre mais sans logistique de projection », précise-t-il.

Pour Illia Ponomarenko, journaliste spécialisée Défense au Kyiv Independent, « on peut parler de 20.000 soldats, sans expérience de combat [...] avec un grave manque de motivation ». 

De manière plus générale, la population biélorusse semble très largement opposée à une entrée en guerre contre l’Ukraine. « Que ce soit les partisans de Loukachenko, ou ses adversaires, dans la société et les élites, un consensus se dégage sur le fait qu'il serait désastreux de participer directement à la guerre », rapportait début mars Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie à l'Ifri. 

Le Figaro

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