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Grève générale en Grèce pour contester la politique d'austérité de Syriza
©Reuters

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Cette mobilisation nationale à l'appel des syndicats intervient alors que des représentants des principaux créanciers européens sont en visite à Athènes.

La Grèce est à l'arrêt ce jeudi et résiste toujours au programme d'austérité du Premier ministre Alexis Tsipras. Sous l'initiative de la GSEE (Confédération des travailleurs de secteur privé) et de l'ADEDY (Confédération des syndicats du public), les enseignants, les étudiants, ainsi que les travailleurs des ferries et des transports ont décidé de suivre le mouvement de grève générale pour contester l'évolution des négociations entre Syriza et les créanciers européens. Les Grecs manifestent par dizaine de milliers dans tout le pays contre les mesures demandées par l'Union européenne en échange d'un nouveau plan d'aide de 86 milliards d'euros sur trois ans, à savoir la hausse des impôts, un départ à la retraite à 67 ans ou encore, la baisse des pensions.

Cette mobilisation nationale à l'appel des syndicats intervient alors que des représentants des principaux créanciers (la BCE, la Commission européenne, le FMI et le Fonds européen de stabilité financière) sont en visite à Athènes, pour étudier la façon dont sont justement mises en place ces nouvelles réformes.

En guise de réponse à ses créanciers, la Grèce a décidé de mener sa première grève nationale depuis l'élection de Syriza en janvier dernier. Ainsi, des dizaines de vols intérieurs ont été annulés, de même que les trajets en ferries dans les îles grecques. Les journalistes ont également décidé d'observer un mouvement de grève de 24h et de ne publier aucun bulletin d'information, les musées des sites archéologiques réputés ont fermé leurs guichets, de même qu'un grand nombre d'administration et de services publics. La Grèce est dans les rues contestant l'application d'une nouvelle politique d'austérité et espérant un aménagement de sa dette publique, qui s'élève à 170% du PIB.
Lu sur Le Monde

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