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Grève des routiers pour leurs salaires : opérations escargot et blocage se poursuivent
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Marseille, Bordeaux, Brest, Lyon, Metz, Lille sont par exemple concernés ce lundi matin.

Les routiers sont en colère et entendent bien le faire savoir. Depuis dimanche soir, ils ont donc commencé une grève reconductible qui pourrait se poursuivre jusqu'à mardi. Ce lundi matin, les villes de Marseille, Bordeaux, Brest, Lyon, Metz, Lille sont par exemple concernées par des opérations escargot, blocage de sites industriels ou de dépôts pétroliers. Une cinquantaine d'actions sont prévues sur l'ensemble du territoire. Ce mouvement perturbe la circulation.

Par cette grogne, l'intersyndicale CGT, FO, CFTC et CFE-CGC espèrent obtenir des augmentations de salaires. Une réunion de négociations avec le patronat est d'ailleurs programmée jeudi 22 janvier. La première tenue la semaine passée avait échoué. "L'objectif c'est pas de bloquer la population mais de toucher les employeurs" a indiqué un représentant de la CFTC-GND. En cas de blocages d'axes routiers, aux péages d'autoroute par exemple, seuls les poids-lourds seront stoppés par les grévistes, qui laisseront passer les véhicules légers.

En région parisienne, les syndicalistes envisagent de bloquer le port de Gennevilliers dès cette nuit et jusqu'à mardi matin. Gennevilliers est le premier port d'Ile-de-France. Chaque année, 20 millions de tonnes de marchandises transitent sur cette plateforme.

"Les salaires dans le monde du transport sont quasiment gelés depuis trois ans. Or, pendant ce temps, le Smic continue à augmenter. Résultat: certains salariés qui ont entre 5 et 7 ans d'ancienneté touchent l'équivalent du Smic" explique un autre représentant syndical. En 2014, un seul des quatre coefficients en vigueur (qui servent de base aux négociations salariales) dans le transport routier - celui des salariés les plus qualifiés - dépassait le Smic (9,61 euros bruts par heure en 2015).

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