Grève à la SNCF : "la journée du bac se trouve être menacée" reconnaît Cuvillier, Hollande demande l'arrêt du mouvement <!-- --> | Atlantico.fr
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La grève perturbe toujours les transports
La grève perturbe toujours les transports
©Reuters

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Le secrétaire d'État aux Transports a estimé ce vendredi matin sur France Info que les espoirs d'une levée de la grève des cheminots se sont amenuisés.

La fin de la grève à la SNCF ? Visiblement, ce n'est pas encore pour tout de suite. Frédéric Cuvillier l'a confirmé ce vendredi matin sur France Info. e secrétaire d'État aux Transports n'est pas très optimiste. Et ce blocage pourrait avoir des conséquences sur le baccalauréat qui débute lundi 16 juin. "Oui, je pense que, compte tenu des positions qui ont été prises, y compris la journée du bac se trouve être menacée par les positions de deux syndicats sur l'ensemble des syndicats de la SNCF" a-t-il indiqué.

Le secrétaire d'État aux Transports a estimé aussi que les espoirs d'une levée de la grève des cheminots se sont amenuisés. "Je regrette" cette décision a dit Frédéric Cuvillier pour qui le dialogue social n'est "pas terminé". "Je recevrai les syndicalistes qui le souhaitent, mais je suis déterminé à respecter aussi ceux qui ne font pas grève. La grève est voulue pour des raisons qui parfois m'échappent et qui peut-être sont assez éloignées du projet de loi lui-même" a-t-il affirmé.

Frédéric Cuvillier a également rappelé l'objectif de cette réforme ferroviaire : "rassembler tous les acteurs du secteur" et "préparer son ouverture totale à la concurrence". Mais la CGT-Cheminots et Sud-Rail ne voient pas le projet de cette manière. Le dénonçant fortement, ils ont appelé à "poursuivre et amplifier le mouvement". Les assemblées générales des grévistes se prononceront ce vendredi en fin de matinée sur la reconduction ou non de la grève.

Par ailleurs, François Hollande a réagi ce vendredi en disant "qu'il y a un moment où il faut savoir arrêter un mouvement". "La réforme, elle est faite pour qu'il y ait un meilleur service public, donc qu'il y ait des assurances qui peuvent être données aux cheminots c'est tout à fait légitime, elles ont été fournies. Maintenant, la réforme doit être présentée au Parlement et elle doit être votée et à un moment, et le moment est arrivé, un mouvement doit s'arrêter, ça ne veut pas dire que le dialogue ne puisse pas continuer" a expliqué le président de la République.

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