Grève à Air France : la grève continue, 42% de vols jeudi <!-- --> | Atlantico.fr
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Les avions d'Air France risquent de rester cloués au sol ce jeudi
Les avions d'Air France risquent de rester cloués au sol ce jeudi
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Ça vole pas haut

La situation ne devrait pas s’améliorer demain malgré les interventions de Manuel Valls et Emmanuel Macron demandant l’arrêt du conflit.

Alors que le troisième jour de la grève des pilotes continue chez Air France, les pronostics ne sont pas bien meilleurs pour la journée de jeudi. En effet, Catherine Jude, directrice du centre ce contrôle des opérations de la compagnie, a annoncé que "42% de vols maintenus soit une proportion de 60% de gréviste demain."

Ce mercredi après-midi, les trois syndicats, SNPL-AF-ALPA, SPAF et Alter organisent une assemblée générale sans vote visant à "montrer à la direction la détermination des grévistes", d’après le porte-parole du SPAF Julien Duboz. 

À Lille, pas un seul avion ne devait décoller ce mercredi. Plus de 90% des vols ont été annulés à Nice, 75% à Toulouse et à Lyon. Pour Rennes, Brest et Nantes, ce sont entre 40% et 50% de vols supprimés. Pour les aéroports franciliens, 200 vols sont annulés à l’arrivée et 197 au départ de Roissy-Charles-de-Gaulle. Pour Orly, il s’agit de 73 vols au départ et 74 à l’arrivée. La situation devrait être la même ce jeudi.

Manuel Valls a pourtant demander "d’arrêter ce conflit", ce mercredi matin sur France Inter. "Il faut arrêter cette grève qui pèse lourdement sur Air France, qui pèse aussi sur ses finances, qui pèse sur l'attractivité et l'image de notre pays", a-t-il expliqué avant d’ajouter : "Je fais confiance aux uns et aux autres pour sortir le plus vite possible de ce conflit ". Emmanuel Macron, ministre de l’Économie croit "qu'il y a un dialogue social qui est normal au niveau de l'entreprise, je pense que celle-ci doit trouver quelques concessions souhaitables. Mais au-delà de ça, on ne peut plus accepter qu'un pays soit bloqué par quelques-un. Je pense que la grève doit s’arrêter."

Pour rappel, le développement de Transavia, la filiale low cost d'Air France est à l'origine du conflit. Le SNPL, principal syndicat, "craint que le projet en l'état de la direction n'entraîne un pillage de l'emploi français" selon un des membres interrogé par l'AFP. Dans le détail, les syndicats s'opposent "aux conditions" de contrats d'embauche prévues par la compagnie.

Lu sur Le Monde

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