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Greenpeace : des drones ont déclenché des fumigènes sur le site nucléaire de la Hague
©FRED TANNEAU / AFP

Sécurité

Greenpeace a revendiqué cette intrusion sur le site nucléaire de la Hague. Le débat sur la sécurité des sites sensibles va être une nouvelle fois relancé.

L'ONG Greenpeace s'est félicitée, ce vendredi sur Twitter, d'une opération menée par ses militants sur le site nucléaire Orano, anciennement Areva, de la Hague. Une fumée orange était visible sur le toit du bâtiment sensible de la Hague. 

Le porte-parole du groupe Orano a confirmé cette intrusion mais a tenu à préciser qu'il n'y a "pas eu d'impact sur la sûreté des installations".

Orano a "prévenu les autorités" et a indiqué qu'une plainte pour intrusion allait être déposée. 

Greenpeace a révélé avoir déclenché des fumigènes de détresse sur le toit de la piscine d'entreposage des combustibles irradiés de l'usine Orano de la Hague. Cette opération spectaculaire a été menée afin de "dénoncer le risque de saturation et sa vulnérabilité" comme le précise le communiqué : 

"Greenpeace a démontré, une fois de plus, que les installations nucléaires françaises ne sont pas suffisamment protégées contre les risques d’agression externe. Mais ce qui est particulièrement choquant, c’est que ce drone ait pu allumer des fumigènes de détresse sur le toit de la piscine, c’est-à-dire le point faible d’un bâtiment contenant la plus grande quantité de matières radioactives dans le monde". 

L'usine de la Hague est le leader mondial dans le domaine du recyclage des combustibles usés provenant des réacteurs nucléaires du monde entier.   

Le Parisien

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