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La Grèce peut souffler
(pour le moment)
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Ouf !

La Grèce échappe une nouvelle fois à la faillite et va pouvoir disposer de plus de moyens. Ses créanciers privés acceptent de participer à la restructuration de la dette : une ardoise de plus 100 milliards d’euros va être effacée.

(Mis à jour le vendredi 9 mars à 7h50)

C'est désormais officiel : la Grèce a recueilli près de 84 % d’acceptation de l’ensemble de ses créanciers - dont 85,8 % des seuls détenteurs d’obligations de droit grec - dans le cadre de la restructuration de son énorme dette souveraine, a annoncé ce vendredi le gouvernement grec.

Hier soir, une source gouvernementale indiquait déjà que la participation des créanciers privés à l’opération d’effacement de la dette grecque "dépasserait 75%" depuis mercredi soir.

Athènes recommande l’activation des clauses d’action collectives attachées aux obligations qui doivent être échangées, ce qui devrait porter au final le taux d’acceptation à 95,7 %, a indiqué le communiqué du ministère des finances.

Les banquiers, assureurs ou gestionnaires de fonds du monde entier détenant des obligations souveraines grecques avaient jusqu’à jeudi 20 h pour dire s’ils acceptent ou non d’échanger volontairement leurs titres de dette, effaçant au passage plus de 100 milliards d’euros de dette grecque. 

La restructuration est vitale afin d’éviter au pays un défaut de paiement incontrôlé le 20 mars face à l’impossibilité de rembourser 14,4 milliards d’euros d’obligations arrivant à échéance à cette date.

Les marchés ont en tout cas salué la perspective d’une sortie grecque du tunnel : la Bourse de Paris a terminé en forte hausse jeudi (+2,54%), celle de Londres à +1,18 %, et celle de Francfort à +2,45 %, tandis qu’à Wall Street, le Dow Jones a pris 0,55 % et le Nasdaq 1,18 %.


Bonne nouvelle pour la Grèce. Une source gouvernementale a indiqué ce jeudi que la participation des créanciers privés à l’opération d’effacement de la dette grecque "dépasserait 75%" depuis mercredi soir.

L’opération devrait donc être validée. La condition pour que la Grèce accepte l’opération était un taux de participation d’au moins 75%.

L’Institut de la finance internationale (IIF) s’est déclaré "optimiste" sur l’aboutissement de l’opération de restructuration de la dette privée de la Grèce.

Charles Dallara, le directeur exécutif de l’IIF a déclaré : "Les investisseurs doivent savoir qu'il n'y a pas d'autres solutions que cette opération, il n'y a plus d'argent pour sauver la Grèce. C'est un accord positif, qui va permettre à la Grèce d'avancer dans la reconstruction de son économie".

Cette opération devrait permettre d’éviter à la Grèce un défaut incontrôlé le 20 mars.

Lu sur Le Monde.fr

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