Grèce : de nombreuses arrestations au sein du parti néonazi Aube Dorée <!-- --> | Atlantico.fr
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Nikos Michaloliakos, le leader du parti néonazi grec Aube Dorée, a été arrêté ce samedi
Nikos Michaloliakos, le leader du parti néonazi grec Aube Dorée, a été arrêté ce samedi
©REUTERS/Yannis Behrakis

Mise à l'écart

Ce vaste coup de filet intervient dix jours après le meurtre d’un musicien antifasciste par un membre de ce parti.

Le gouvernement grec passe à l'action. Les autorités du pays ne négocient plus avec le parti néonazi Aube Dorée. Ce samedi, la police antiterroriste a été mis à contribution. En effet, le dirigeant et député Nikos Michaloliakos a été arrêté. Et ce n'est pas le seul. La police a aussi interpellé trois autres députés de la formation néonazie, dont son porte-parole Ilias Kassidiaris. Mais ce n'est pas tout, douze autres membres du parti ont également été interpellés et d’autres arrestations devraient intervenir dans les prochaines heures puisque qu’une trentaine de mandats d’arrêt ont été émis par la Cour suprême contre des militants ou députés Aube dorée, selon des sources judiciaires et policières. Ce vaste coup de filet intervient dix jours après le meurtre d’un musicien antifasciste par un membre de ce parti.

Pour justifier ces arrestations, selon une source judiciaire, les autorités grecques ont estimé que ces députés appartiennent à une "organisation criminelle" mais aussi sur des poursuites pour violences physiques et meurtre. Mais Aube Dorée entend bien ne pas en rester là. Ainsi un appel à protester contre une "décision illégale" s’affichait samedi sur la page d’accueil du site internet du parti néonazi. "La démocratie a les moyens de se défendre", a prévenu le porte-parole du gouvernement, Simos Kédikoglou, à la télévision Skaï, quelques minutes après les arrestations.

Le meurtre de Pavlos Fyssas, 34 ans, un rappeur antifasciste poignardé le 18 septembre à la sortie d’un café d’une banlieue d’Athènes par un membre d’Aube Dorée, qui a reconnu les faits, a donc été le déclencheur de grand coup contre le parti néonazi. Car cette formation, qui possède un fonctionne presque paramilitaire, est soupçonnée de nombreuses violences contre les étrangers et les militants de gauche. Ainsi, depuis octobre 2011, quelque 300 cas d’agressions et violences ont été répertoriés et documentés par le réseau associatif antiraciste et de défense des droits de l’Homme Dyktio.

Lu sur Libération.fr

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