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Gouvernement de Manuel Valls : c'est une certitude, il n'y aura pas de ministre écologiste
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Cela sera sans eux

Au terme d'une journée de discussion et de négociations, Europe Ecologie-Les Verts (EELV) a finalement annoncé qu'il refusait de faire partie du futur gouvernement.

Non, c'est non ! Au terme de 24 heures de négociations, de discussions, de tractations en tout genre, Europe Ecologie-Les Verts (EELV) a levé le voile sur ses intentions : le parti refuse toute participation au futur gouvernement de Manuel Valls. Une décision prise alors même que le nouveau Premier ministre doit annoncer la composition de celui-ci dans la journée de mercredi. Cependant, les écologistes ont assuré demeurer "un partenaire vigilant" de la majorité. Retour sur un scénario complètement fou.

Lundi, Cécile Duflot et Pascal Canfin avaient déjà fait part de leurs intentions. A titre personnel, cs deux ministres du gouvernement Ayrault, annonçaient qu'ils ne participeraient pas au gouvernement Valls. Mais qu'en était-il pour le reste du parti EELV ?  Après une rencontre plutôt positive, le mardi matin, entre le nouveau Premier ministre et plusieurs de ses responsables (la secrétaire nationale du parti Emmanuelle Cosse, le chef de file des sénateurs écologistes Jean-Vincent Placé, les coprésidents du groupe à l'Assemblée nationale Barbara Pompili et François de Rugy), le scénario le plus probable était un maintien dans le gouvernement de un voire deux membres du parti.

Pourtant en début de soirée, coup de théâtre : EELV annonçait par un communiqué cosigné de la secrétaire nationale Emmanuelle Cosse et du bureau exécutif que "malgré les propositions faites par Manuel Valls, les conditions en l'état ne sont pas réunies pour qu'Europe Ecologie-Les Verts participe au gouvernement". "Nous serons des partenaires vigilants et présents pour que (la) transition (énergétique) s'incarne dans des mesures d'ampleur", précisait le communiqué.

Au cours de leur entretien d'une heure, Manuel Valls avait pourtant fait part aux écologistes de son engagement à "inclure EELV pleinement dans le processus de décision" et d'accroître les échanges, les discussions, selon son entourage. Le nouveau Premier ministre s'était aussi engagé sur le processus entamé sur "la transition énergétique", des actions en faveur de la "justice sociale", et de la "décentralisation", trois thèmes chers aux écologistes. Manuel Valls a insisté sur son "respect" d'EELV comme "force politique" de la majorité. Il leur a en outre assuré que le ministère de l'Ecologie pouvait leur revenir, s'ils le désiraient.

Dernière promesse, qu'il pourra donc mettre à exécution : "ne pas faire de débauchage" si les écologistes décident de ne pas entrer au gouvernement. Insuffisant. "Manuel Valls propose aux écologistes des postes quand nous (...) nous voulons une nouvelle politique", a résumé Pascal Canfin sur BFMTV. Cela se complique déjà pour le nouveau Premier ministre.

lu sur Le Monde

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