Gilles Le Guen, djihadiste français condamné à 8 ans de prison<!-- --> | Atlantico.fr
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Gilles Le Guen avait été qualifié de "paumé qui devient terroriste" par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.
Gilles Le Guen avait été qualifié de "paumé qui devient terroriste" par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.
©Reuters

Terrorisme

Originaire de Bretagne et converti à l'islam avant ses 30 ans, il avait été arrêté par l'armée française dans le nord du Mali en 2013.

Le tribunal correctionnel de Paris a condamné ce vendredi le Français Gilles Le Guen à 8 ans de prison ferme pour avoir rallié le groupe Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) au Nord-Mali entre 2012 et 2013. Il s'agit de la peine qui avait été requise par le parquet à l'issue de son procès. Originaire de Bretagne et converti à l'islam avant ses 30 ans, Gilles Le Guen avait été arrêté par l'armée française dans le nord du Mali en 2013.

L'homme avait été repéré après son apparition dans un reportage sur les ressortissants français ayant décidé de rejoindre AQMI à Tombouctou. Gilles Le Guen était soupçonné par la justice d'avoir pris part à la propagande d'AQMI, mais aussi à des entraînements armés puis à une attaque menée par le groupe dans la ville de Diabali en mars 2013.

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Ancien capitaine de la marine marchande et père de huit enfants, il avait été présenté comme un homme à la personnalité "peu ordinaire" par un expert psychiatre, et qualifié de "paumé qui devient terroriste" par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. Pendant son procès, Gilles Le Guen a déclaré avoir quitté le groupe AQMI après s'être "investi" dans ses activités pendant deux mois. 

Lu sur Le Figaro

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