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Georges Tron soupçonné
de harcèlement moral
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Massages

Le député-maire de Draveil, dans l'Essonne, est mis en cause par son ancienne assistante parlementaire.

L'audition avec la police judiciaire de Versailles a duré cinq heures. Cinq heures pendant lesquelles Lucile Mignon s'est retourné contre celui qu'elle avait jusqu'à présent défendu : son ancien patron, Georges Tron.

L'ancienne assistante parlementaire s'est présentée elle même aux enquêteurs, vendredi, et a déposé une plainte contre le député-maire de Draveil (Essonne) pour harcèlement moral. Elle se dit victime de représailles à la mairie de Draveil. "Je veux tout raconter. Je suis devenue gênante. J’ai été rétrogradée en mairie, effacée de l’annuaire de la municipalité, j’ai été placardisée", raconte-t-elle dans une plainte de cinq pages que s'est procuré Le Parisien.

Quand les ennuis judiciaires de Georges Tron ont débuté, Lucile Mignon s'est rangé derrière son patron. Elle dit maintenant qu'elle est intervenue à sa demande "auprès de l’une des victimes pour qu’elle se taise". Pourquoi ? "Parce que j’étais sous l’emprise de Georges Tron, que j’avais besoin de ce travail pour faire vivre ma famille. Aujourd’hui, je n’ai plus rien à perdre. J’ai d’ailleurs tout perdu."

En arrêt maladie pour dépression nerveuse, Lucile Mignon va dans le sens des deux victimes présumées de Georges Tron. Ce dernier a été mis en examen, le 22 juin, pour viols et agressions sexuelles en réunion, sur les accusations de deux ex-employées municipales.

Lucile Mignon se rappelle notamment d'un appel de son patron, un samedi de 2006. "Je me suis retrouvée dans son bureau, à subir un massage de pieds. Un vrai traquenard… J’ai attrapé mon sac et j’ai claqué la porte."

Lu sur Le Parisien

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