Geneviève Fioraso souhaite "rattacher juridiquement les classes préparatoires aux universités"<!-- --> | Atlantico.fr
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Geneviève Fioraso a présenté lundi les grandes lignes de son futur projet de loi sur l'enseignement supérieur et la recherche.
Geneviève Fioraso a présenté lundi les grandes lignes de son futur projet de loi sur l'enseignement supérieur et la recherche.
©Reuters

Enseignement

La ministre a exprimé son souhait de mettre fin à la gratuité totale des classes prépa et a évoqué la création d'une trentaine de grands ensembles universitaires.

Un rapprochement attendu. La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Geneviève Fioraso a expliqué lundi en présentant les grandes lignes de son futur projet de loi qui devrait passer fin février-début mars en Conseil des ministres qu'elle souhaite "rattacher juridiquement les classes préparatoires aux universités" affirmant que la recherche doit être "présente dans les classes préparatoires, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui". La raison invoquée n'est pas nouvelle : "Cela permettra à ceux qui intègrent ensuite des écoles d'ingénieurs d'être acculturés à la recherche dès les classes prépa. Si on a si peu de docteurs ingénieurs, contrairement à l'Allemagne, c'est aussi parce que les étudiants n'ont pas cette culture de la recherche dès le départ", explique ainsi la ministre qui espère également que ce rapprochement permettra aux étudiants des classes préparatoires qui décrochent de pouvoir rebondir grâce à une inscription parallèle à l'université.

Les étudiants des classes préparatoires devront donc également s'acquitter des 180 euros d'inscription à l'université et le rattachement juridique de ces classes et de l'université se fera via des conventions de partenariat.

La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche veut également créer une trentaine de grands ensembles universitaires, libre aux universités de choisir la forme qu'ils prendront. Ces ensembles, dont le nom n'est pas encore défini, succéderont donc aux Pôles de recherche et d'enseignement supérieur (PRES).

Geneviève Fioraso a expliqué que l'important est d'avoir "un interlocuteur par site qui mutualisera l'ensemble des demandes et de propositions[avec]un seul contrat", ce qui obligera les sites "à avoir une vision stratégique commune".

La loi devrait par ailleurs reconnaître le doctorat pour accéder à la fonction publique et prévoit la participation de personnalités qualifiées à l'élection des présidents d'universités.

Lu sur Le Nouvel Observateur

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