GDF Suez : le groupe affirme que Gérard Mestrallet n'a "aucun avantage de retraite accordé à titre individuel"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
GDF Suez : le groupe affirme que Gérard Mestrallet n'a "aucun avantage de retraite accordé à titre individuel"
©

Non, c'est non

Le Canard Enchaîné avait indiqué que la retraite du patron du groupe s'élèverait à 21 millions d'euros.

GDF Suez veut éteindre toute polémique. Le groupe a donc assuré ce vendredi après-midi que Gérard Mestrallet ne bénéficiait "d'aucun avantage de retraite accordé à titre individuel". Le PDG "bénéficie du régime de retraite obligatoire ainsi que d'un régime de retraite supplémentaire du groupe", un dispositif "parfaitement légal, connu et conforme au code Afep-Medef" a expliqué GDF.

En complément de la retraite légale, de base et complémentaire, les hauts dirigeants de quelques grandes entreprises françaises ont droit à une "retraite-chapeau" s'ils achèvent leur carrière dans l'entreprise. Il reçoit cette somme tout au long de sa retraite du bénéficiaire. Le Canard Enchaîné avait indiqué que la retraite de Gérard Mestrallet s'élèverait à 21 millions d'euros déjà provisionnés par le groupe. Un montant que le groupe dément donc. "Au terme de son activité, il ne touchera absolument pas la somme de 21 millions d'euros" explique GDF Suez, qui ajoute ne pas communiquer sur "l'individualisation des provisions" des membres du comité exécutif.

Cette information avait provoqué la colère de la CGT du groupe qui a demandé "des comptes" à la direction sur "le montant des retraites-chapeau", provisionnées par l'entreprise pour son P-DG. Thierry Lepaon avait jugé "honteux" ce procédé. Le numéro un de la CGT a souhaité que l'État "contraigne" Gérard Mestrallet "à renoncer à sa retraite chapeau". "Je souhaite que l'État mette son nez dans cette affaire et contraigne Gérard Mestrallet à renoncer à sa retraite chapeau", a-t-il dit sur Europe 1.  "C'est un scandale de plus" a-t-il conclu.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !