Garons : l'enquête se poursuit, la thèse du drame familial privilégiée <!-- --> | Atlantico.fr
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L'enquête sur les cinq corps retrouvés morts dans le Gard se poursuit.
L'enquête sur les cinq corps retrouvés morts dans le Gard se poursuit.
©Reuters

Enquête

Cinq membres d'une même famille ont été retrouvés morts lundi en fin d'après-midi dans leur pavillon de Garons dans la banlieue de Nîmes.

L'hypothèse du drame familial paraît de plus en plus plausible. Alors que deux adultes et trois enfants ont été trouvés morts dans un pavillon à Garons dans la banlieue de Nîmes lundi en début de soirée après qu'un voisin ait alerté les pompiers pour un début d'incendie, il semble de plus en plus probable qu'il s'agisse d'un drame familial.

La procureur de la République Laure Beccuau a notamment déclaré que "quatre des cinq corps sont porteurs de plaies par arme blanche", ajoutant que le plus jeune des enfants âgé de 4 ans présente "des traces de pression au niveau du cou". La procureur explique donc qu'"à l’heure actuelle, la thèse du drame familial semble émerger de façon privilégiée" précisant néanmoins qu'"aucune autre piste n’est exclue". Des traces d'automutilation sur le corps du père indiqueraient par ailleurs qu'il est le dernier à être décédé.

Les premiers éléments de l'enquête laissent donc entendre que le père de famille se serait suicidé après avoir tué toute sa famille.

Il est toutefois important de rappeler que l'enquête ne fait que commencer et que beaucoup de zones d'ombre restent, notamment sur les raisons du drame, la chronologie des faits, le déclenchement de l'incendie…

Les premiers témoignages des voisins recueillis par l'Agence France Presse lundi dans la soirée et mardi faisaient état d'une famille sans histoires. Ils s'agissaient selon les personnes du quartier de "gens charmants", d'un couple "hyper sympa", "de gens sans histoires, gentils, discrets". La famille habitait depuis de sept ou huit ans dans le quartier. 

Des amis des victimes apportent toutefois un autre son de cloche évoquant des relations conflictuelles dans le couple, et même d'un "mari violent". Selon un témoin, "Viviane [la femme de Jean-Charles, le père de famille originaire de La Trinité à la Martinique, ndlr] voulait le quitter". Les enquêteurs n'ont toutefois connaissance d'aucune plainte pour violences conjugales. La mère de famille était âgée de 41 ans, tandis que son mari, de neuf ans son aîné, était chauffeur-livreur à Beaucaire.

Lu sur Midi Libre

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