Fuite de gaz de Rouen : les opérations de neutralisation de mercaptan ont débuté dans la nuit <!-- --> | Atlantico.fr
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Les opérations de neutralisation du gaz ont commencé.
Les opérations de neutralisation du gaz ont commencé.
©Reuters

Colmatage

La ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, a annoncé mardi soir à l'AFP qu'une enquête administrative sera ouverte sur une pollution au mercaptan.

Bientôt l'air pur. Les opérations de neutralisation du mercaptan ont en effet commencé dans la nuit de mardi à mercredi peu avant 01h00 selon la direction de l'usine de production d'additifs pour lubrifiants Lubrizol. Pour rappel, une fuite de gaz de cette entreprise de Rouen a incommodé par une forte odeur dans la nuit de lundi à mardi les populations jusqu'à la région parisienne.

Les opérations, qui ont débuté trois heures plus tard que prévu à cause de travaux préparatoires conséquents, consistent notamment à transférer le contenu du bas d'où s'échappe le gaz nauséabond vers un autre bac contenant une solution sodée.

Le procédé a déjà commencé à être testé sur cinq des 35 tonnes de produits concernés notamment en présence de contrôleurs de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal). Sept autres tonnes de produits devraient par ailleurs être neutralisées avant la fin de la nuit de mardi à mercredi et la préfecture de Seine-Maritime explique que l'opération devrait reprendre et surtout être terminée la nuit suivante.

Son de cloche différent du côté de la ministre de l'Ecologie Delphine Batho qui a estimé après une visite sur le site mardi soir que les opérations pourraient "peut-être" durer plusieurs jours déclarant notamment : "Je préfère que l'on prenne du temps plutôt que l'on prenne des risques". La ministre a par ailleurs annoncé mardi soir qu'une enquête administrative sera ouverte sur une pollution au mercaptan : "Une fois que la cause de cette pollution aura été traitée, il y aura bien sûr une enquête administrative pour en déterminer l'origine et pour établir les responsabilités de l'exploitant".

Les opérations se déroulent la nuit afin d'éviter "une gène maximale" pour les usagers. Des restrictions de circulation ont en effet été prises aux abords immédiats de l'usine pendant la durée des opérations de neutralisations.

L'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris) a procédé à des modélisations afin d'évaluer les opérations proposées par l'exploitant et donc avant le feu vert de l'Etat.

Pour rappel, une porte-parole du Centre opérationnel de gestion interministérielle des crises (Cogic) de la Sécurité civile a expliqué mardi que "ce produit est non toxique. Il ne présente aucun danger pour la santé".

De nombreuses personnes se sont néanmoins plaintes des émanations de gaz parlant de maux de tête et d'irritations de la gorge.

Lu sur Le Nouvel Observateur

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