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Fuite de gaz de Rouen : "l'ensemble de l'exploitation a été stoppée"
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Frayeurs

Les habitants de la ville normande ont senti ce mardi matin les effluves de gaz. Certains ont indiqué souffrir de maux de tête. L'Etat se veut rassurant.

Le plan particulier d'intervention (PPI) mis en oeuvre quand un incident industriel est susceptible de dépasser le cadre d'une usine a été déclenché mardi à Rouen à la suite du dégagement de gaz à l'usine Lubrizol, classée Seveso. L'application de ce PPI a eu comme première conséquence l'annulation du match de Coupe de France Rouen contre l'OM prévu mardi soir. "Nous ne voulions pas nous retrouver avec 10 000 spectateurs à 2 kilomètres de l'usine sans aucune capacité à les confiner ou les évacuer si nécessaire", a déclaré à l'AFP Florence Gouache, directrice du cabinet du préfet de Seine-Maritime.

Par ailleurs, "l'ensemble de l'exploitation" chimique de Rouen à l'origine de la fuite de gaz mercaptan a été "stoppée" par arrêté préfectoral dès lundi soir, affirment mardi les ministres de l'Ecologie Delphine Batho et de l'Intérieur Manuel Valls. "Les services de l’État se sont immédiatement rendus sur place et dès hier soir, un arrêté préfectoral a été pris pour stopper l'ensemble de l'exploitation", écrivent-ils dans un communiqué.

La ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, a annoncé sur son compte Twitter son départ d'urgence de Berlin pour se rendre à Rouen. "Départ de Berlin pour me rendre à Rouen auprès des services du ministère du Développement durable qui supervisent les opérations suite à la fuite du mercaptan", écrit la ministre, qui se trouve dans la capitale allemande pour l'anniversaire du traité de l’Élysée.

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