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Front national : Marine Le Pen veut mettre "l'islam radical à genoux" et dit le FN "prêt à gouverner"
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Fin du weekend

Le Front national a fait de son université d’été à Marseille une rampe de lancement en vue des régionales de décembre, même si le discours a été parasité par un Jean-Marie Le Pen qui a finalement décidé de ne pas s'y rendre.

Plongé depuis cinq mois dans une crise interne aux allures de drame familial, le FN a organisé ce weekend son université d’été à Marseille, avec pour but de donner l’image d’un parti soudé.

Finalement, Jean-Marie Le Pen n'a pas fait d'apparition lors des débats. Lors d'un rassemblement organisé en marge de l'université d'été du parti, qui a réuni environ 400 de ses soutiens, il a prononcé un discours d'apaisement envers sa fille et a annoncé sa volonté de poursuivre son œuvre dans un "Rassemblement Bleu Blanc Rouge", qui existerait en interne ou parallèlement au Front national.

Pendant ce temps, à l'université d'été, les discours ont fait la part belle aux questions d'immigration et d'islam. La notion de "grand remplacement" - qui consiste à dire que la population française est peu à peu remplacée par une population originaire d'autres pays du monde, notamment Maghreb ou d’Afrique sub-saharienne - y a été abordée à plusieurs reprises. Le sénateur-maire FN du VIIe secteur de Marseille, Stéphane Ravier, l'a dénoncée samedi et même Marine Le Pen, qui jusque-là s'était refusée à en parler, l'a évoquée lors d'une rencontre avec des journalistes : "S’il s’agit de dire qu’il y a des villes, des quartiers, des rues où la pression de l’immigration fait qu’elle en repousse les anciens habitants, c’est une réalité de fait".

Dans son discours de clôture de l'université, Marine Le Pen a promis de mettre "l'islam radical à genou". "Nous mettrons l'islam radical à genoux au bénéfice de l'ensemble de nos compatriotes, y compris nos compatriotes musulmans que nos dirigeants voudraient voir confondus avec les islamistes radicaux", a-t-elle dit. "Nous demandons la fermeture immédiate des mosquées radicales ! (...) Nous demandons l'expulsions des immigrés fichés pour leurs liens avec l'islamisme ! (...) Nous demandons la laïcité partout, à l'école, dans les universités, dans les crèches, les signes religieux doivent rester à la porte de l'entreprises", a-t-elle lancé.

Parlant de "destruction migratoire", la présidente du FN a déclaré : "La cohésion d'un peuple est un élément fondamental de la vie d'une nation. Pourquoi personne à part nous n'est là pour le défendre à part nous ?"

"L'immigration n'est pas une chance, c'est un fardeau. Elle ne ressemble pas à celle qu'à connu notre pays au siècle dernier. C'est une immigration économique qui pèse à la baisse sur nos salaires, nuit à la cohésion du peuple, pèse sur le système de santé", a-t-elle fustigé.

La présidente du FN l'a assuré : "Nous sommes prêts à gouverner car nous avons conscience de l'enjeux, car nous nous préparons sans cesse. Avec cette université d'été, une page se tourne. Car le monde change (...) Ce monde où il ne s'agit plus de faire vivre notre identité mais de la défendre, délitée par l'idéologie mondialiste et multiculturaliste, ce monde où le bonheur des peuples se mesure aujourd'hui à la structure de leur consommation."

Lu dans Le Figaro

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