Free mobile : l’arrivée de l’entreprise de Xavier Niel dans la téléphonie a fait baisser les tarifs de 11%<!-- --> | Atlantico.fr
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Free avait défié toute concurrence avec ses forfaits illimités à 19,99 euros par mois
Free avait défié toute concurrence avec ses forfaits illimités à 19,99 euros par mois
©Reuters

Téléphonie

Contrairement à ce qui était avancé, l'arrivée de Free n'a pas eu d'impact négatif sur l'emploi et les investissements

Les consommateurs seront ravis de l’apprendre. Jeudi 23 mai, l'Arcep, le gendarme des télécommunications, a publié l'indice des prix mobiles pour l'année 2012. Et les chiffres sont impressionnants : selon l’autorité, les tarifs ont baissé en moyenne de 11,4 % l'an dernier !

Et si on regarde les résultats d’un peu plus près, les résultats sont même bluffants car si les prix des cartes prépayés n’ont baissé en moyenne "que" de 8%, les abonnés aux forfaits "classiques" ont vu les tarifs glisser de 12,6%. La chute atteint même 28,4% pour le seul segment des offres ne comprenant pas de téléphone subventionné, popularisées par Free mobile et les filiales low-cost des opérateurs historiques (B&You, Sosh…).

Avec la baisse des prix, on trouve un second mouvement : la hausse des consommations. Le nombre de SMS envoyés s'est envolé de 24,6%, à 331 par mois et par personne en moyenne, tandis que le volume de données consommées (qui calcule la consommation d’Internet sur mobile) a grimpé de 60,5%, à 122 mégaoctets par client sur l'ensemble de l'année. Cette consommation est due aux forfaits tout compris et illimité – que Free a popularisé en janvier 2012.

Enfin, contrairement à ce qu’avançaient les "opérateurs historiques" (Orange, SFR et Bougues Télécom), l'Arcep confirme l'impact limité de l'arrivée de Free mobile sur l'emploi et les investissements dans le secteur. Ainsi comme l’explique Capital.fr, les investissements - dopés par les paiements des licences pour la 4G – ont atteint leur plus haut niveau depuis 1998, à plus de 10 milliards d'euros. Le nombre de salariés des opérateurs est resté quasi stable (+0,1%), à 129.000.

Lu sur Capital.fr

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