Free a fait gagner 7 milliards d'euros aux Français selon une étude d'UFC Que choisir<!-- --> | Atlantico.fr
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©Reuters

Bon pour le portefeuille

En conclusion de son étude, l'association de consommateurs demande au gouvernement de tout faire pour que la concurrence demeure soutenue.

Et un point de plus pour Free. UFC- Que Choisir a réagi aux récents mouvements qui ont secoué le secteur et qui risquent de l'ébranler encore pendant longtemps après la cession de SFR à Numericable. Dans sa dernière étude publiée ce lundi, l'association de consommateurs se félicite de l'arrivée d'un quatrième opérateur mobile en janvier 2012, qui a stimulé la concurrence. En conséquence, les consommateurs ont pu bénéficier d'une baisse des prix. 

"Quatre ou trois (opérateurs), ce n'est pas la question. La quatrième licence a été nécessaire pour bousculer le marché, et il faut que l'éventuel retour à trois opérateurs s'accompagne du maintien du niveau concurrentiel actuel", explique Antoine Autier, chargé de mission à l'UFC qui prone la consolidation de ce modèle profitable aux consommateurs. "Ancienne championne européenne de la cherté avec des prix 25 % plus élevés que dans le reste des pays de l'Europe en 2010, la France est désormais un pays où il fait enfin bon téléphoner. Les prix y sont deux fois moins élevés", se réjouit l'UFC.

Selon l'étude, ce niveau concurrentiel aurait permis, en un peu plus de deux ans d'existence de Free Mobile, de rendre près de 7 milliards d'euros de pouvoir d'achat aux Français. L'arrivée du quatrième entrant et de ses forfaits à bas coût a poussé les autres acteurs à s'aligner et donc à baisser leurs tarifs. En deux ans, les forfaits ont chuté de 30%.

 L'UFC-Que choisir demande en conclusion de son étude, au gouvernement de tout faire pour que la concurrence demeure soutenue. Notamment au travers des MVNO, les opérateurs virtuels qui ne disposent pas d'un réseau et le louent aux gros opérateurs du secteur : Orange, SFR et Bouygues Telecom. Il suffirait, selon l'UFC, de réguler les tarifs pratiqués par ces derniers pour que "les MVNO puissent jouer le rôle de challenger auquel ils étaient destinés".

Le Monde

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