Free : des résultats très positifs pour les mobiles en 2013<!-- --> | Atlantico.fr
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Free réalise de très beaux bénéfices pour 2013
Free réalise de très beaux bénéfices pour 2013
©Reuters

Mobiles

Le groupe de Xavier Niel affiche une parfaite santé à l'heure où les négociations avec Bouygues se poursuivent pour le rachat de son réseau.

Free va bien et son bilan financier de la précédente année le prouve. Le groupe a atteint un chiffre d'affaire de 3,7 milliards d'euros et son résultat net a progressé de 42% (265 millions d'euros). Dans un contexte où les grands noms de l'industrie mobile négocient, c'est les chiffres de ce secteur qui étaient les plus attendus.

Une activité qui a contribué à hauteur de 114 millions d'euros à l'Ebitda (excédent avant impôts et amortissements) du groupe en 2013, contre une perte de 46 millions d'euros en 2012. Ce total tient compte du fait que Free reverse à Orange des centaines de millions d'euros dans le cadre du contrat d'itinérance 2G/3G. En terme de chiffre d'affaires, l'activité mobile a atteint 1,261 milliard d'euros ( + 49,5 % en un an), soit un tiers du total des revenus du groupe. Ces chiffres sont le fait de la croissance du nombre d'abonnés. Free a recruté plus de 2,8 millions d'abonnés (net de résiliation) pour atteindre un parc total de 8 millions d'abonnés. Il revendique une part de marché mobile de 12 %.

"Cette amélioration s'explique par l'atteinte de la taille critique nécessaire à l'absorption de la base de coûts fixes et la hausse du trafic transporté sur le réseau Free Mobile grâce principalement à l'utilisation des fréquences 900MHz dans les zones denses", explique Free. Cette annonce intervient alors qu'on apprenait le 9 mars dernier, que Bouygues pourrait vendre son réseau à Free, soit 15 000 antennes plus des fréquences dont de la 4G, pour la somme de 1,8 milliard d'euros. Par ailleurs, Bouygues a dévoilé le mercredi 5 mars son projet de rachat pour SFR dont son concurrent principal est Numéricâble . Or, l'Autorité de la concurrence n'aurait pas autorisé ce rachat si Bouygues avait gardé son réseau actuel.

Lu sur Le Monde

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