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François Hollande répond sur les "sans-dents" : "c'est un mensonge qui me blesse"
©Reuters

Réponse

Dans un entretien donné au Nouvel Observateur à paraître jeudi, le président de la République répond pour la première fois aux affirmations du livre de Valérie Trierweiler.

L'expression "les sans-dents" prétendument employée par François Hollande à l'égard des pauvres selon Valérie Trierweiler, est aujourd'hui connue de tous les Français ou presque. Elle a fait des ravages sur l'image du président de la République. Sonné, "KO" comme le disent ses proches après ces allégations contenues dans le livre de son ex-compagne, le chef de l'Etat a décidé de réagir en accordant un entretien à paraître jeudi au Nouvel Observateur, dans lequel il aborde largement le sujet.

"Cette attaque sur les pauvres, les démunis, je l’ai vécue comme un coup porté à ma vie tout entière. […] Dans toutes mes fonctions, dans tous mes mandats, je n’ai pensé qu’à aider, qu’à représenter ceux qui souffrent. Je n’ai jamais été du côté des puissants, même si je ne suis pas leur ennemi, mais je sais d’où je viens" indique tout d'abord le président. 

Puis, François Hollande se défend encore. "Vous croyez que j'ai oublié d'où je viens ? Mon grand-père maternel, petit tailleur d'origine savoyarde, vivait avec sa famille dans un modeste deux-pièces à Paris. Mon grand-père paternel, lui, était instituteur, issu d'une famille de paysans pauvres du nord de la France. Et vous croyez que je pourrais mépriser le milieu d'où je tiens mes racines, ma raison de vivre ?" argumente-il.

Et quelle est sa réponse sur "les sans-dents" ? "Oui, j'ai rencontré des gens dans les pires difficultés, usés par la vie. Ils avaient du mal à soigner leurs dents. C'est le signe de la pire misère. Ces gens, je les ai côtoyés, aidés, soutenus" soutient-il.

Malgré ce moment difficile, François Hollande assure ne pas vouloir se plaindre. "Je veux rester dans l'authenticité de ce que je suis. Je n'ai jamais triché, jamais cherché à faire croire que j'étais quelqu'un d'autre que ce que je suis [...] Je ne veux pas qu'on puisse dire ou écrire que je me moque de la douleur sociale, car c'est un mensonge qui me blesse". Tout est dit

Lu sur Le Nouvel Observateur

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