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Pour la première fois dans l'histoire de la Ve République, un président en exercice décide de ne pas se présenter à sa propre succession.
Pour la première fois dans l'histoire de la Ve République, un président en exercice décide de ne pas se présenter à sa propre succession.
©Capture d'écran France 2

Historique

"Je suis conscient des risques que ferait courir une démarche, la mienne, qui ne rassemblerait pas largement autour d'elle. Aussi, j'ai décidé de ne pas être candidat à l'élection présidentielle, au renouvellement donc de mon mandat", a déclaré le président de la République.

  • François Hollande est le premier président en exercice à ne pas briguer un second mandat
  • Manuel Valls salue "le choix d'un homme d'État"
  • Arnaud Montebourg évoque "une décision courageuse qui lui vaudra la reconnaissance du peuple de gauche"

​>>> À lire aussi : Pourquoi l'électrochoc Hollande laisse la gauche orpheline du seul candidat qui aurait pu garantir son unité

---- Précédemment -----

22h58 : "Je veux saluer la décision d'un homme d'État, qui a toujours fait passer l'intérêt de la nation avant sa personne", écrit sur Twitter Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Éducation nationale.

22h53 : "Un grand coup de balai a été donné en deux semaines", estime le vice-président du Front national, Florian Philippot.

22h45 : le porte-parole du PCF Olivier Dartigolles a réagi sur sa page Facebook : "On ne peut pas impunément renoncer aux valeurs de gauche et trahir les engagements de campagne au nom du changement, après 10 ans avec la droite au pouvoir, sans en payer le prix".

22h41 : "Le Figaro" dévoile sa Une du 2 décembre 

22h34 : Claude Bartolone livre sa réaction dans un communiqué : "Je salue ce geste de dignité et de responsabilité. Cette décision difficile, prise au nom de l’intérêt supérieur du pays, force le respect. Par-là, François Hollande lègue aux socialistes, mais plus largement à la gauche, une immense responsabilité : celle de se placer au bon niveau de l’Histoire".

22h27 : Pierre Moscovici évoque "la décision difficile et émouvante de François Hollande, qui a encore beaucoup à apporter à la France et à l'Europe". 

22h20 : Harlem Désir, secrétaire d'État aux Affaires européennes, salue "une décision courageuse, qui force le respect". 

22h11 : "Il faut que la gauche retrouve ses fondamentaux (…) Valls et Hollande c'est pareil. C'est vert-choux et choux-vert", a réagi Gérard Filoche, membre du PS et candidat à la primaire de la gauche, au micro de France Info. 

21h48 : "J'ai toujours exprimé mon respect à l'égard de la personne et de la fonction", assure Emmanuel Macron. 

21h30 : Lors d'un rassemblement organisé à Toulouse, Benoît Hamon a déclaré : "Je suis plus que jamais candidat à la primaire (...) C'est une décision éminemment respectable, elle ouvre la voie au Premier ministre qui avait jusqu'ici beaucoup joué des coudes pour en arriver là".

21h11 : À l'occasion de son meeting à Pau, Arnaud Montebourg a évoqué un "plaidoyer émouvant". "Il (François Hollande) a choisi de clore de lui-même un quinquennat au bilan et au contenu controversé, il a pris en conscience une décision courageuse qui lui vaudra la reconnaissance du peuple de gauche (…) l'avenir commence aujourd'hui même avec l'ouverture de la primaire de la gauche", a déclaré l'ancien ministre du redressement productif. 

20h51 : Dans un communiqué adressé à l'AFP, Manuel Valls a rapidement salué "le choix d'un homme d'État".

20h30 : Quelques minutes après l'annonce du chef de l'État, François Fillon a lui aussi commenté cette décision dans un communiqué : "Ce soir, le président de la République admet, avec lucidité, que son échec patent lui interdit d'aller plus loin. Ce quinquennat s'achève dans la pagaille politique et la déliquescence du pouvoir. Plus que jamais, l'alternance et le redressement de la France doivent être bâtis sur des bases solides : celle de la vérité sans laquelle il n'y a pas de confiance des Français et celle de l'action courageuse seule en mesure d'obtenir des résultats", a déclaré le vainqueur de la primaire de la droite et du centre".

20h35 : Selon l'ancien ministre de l'Économie Emmanuel Macron, "C'est une décision courageuse, digne (...) Ce que le président a annoncé aux Français est une décision éminemment difficile à exprimer".

20h22 : Jean-Marc Ayrault a salué  "la décision digne et courageuse de François Hollande dont la seule motivation est l'intérêt supérieur de la France". 

20h08 : "Je suis conscient des risques que ferait courir une démarche, la mienne, qui ne rassemblerait pas largement autour d'elle. Aussi, j'ai décidé de ne pas être candidat à l'élection présidentielle, au renouvellement donc de mon mandat", a finalement déclaré François Hollande dans les dernières minutes de son intervention. 

20h00 : "Depuis mai 2012, date à laquelle je suis devenu président de la République, j'ai agi avec les gouvernements de Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls, pour redresser la France (…) J'ai fait avancer les libertés, le mariage a été ouvert à tous les couples, l'égalité entre les hommes et les femmes a été renforcée. La lutte contre les discriminations a été renforcée", a tout d'abord déclaré François Hollande. 

"Notre arsenal pénal a été durci, sans mettre en cause nos libertés. J'ai procédé à des recrutements massifs dans la police, la gendarmerie. Sur les réfugiés, j'ai tenu à ce que la France puisse prendre sa part", a-t-il poursuivi. 

"Les résultats arrivent plus tard que je ne l'avais annoncé, j''en conviens. Mais ils sont là. L'investissement, la consommation, repartent. Depuis le début de l'année, le chômage diminue (…) Je vous le dis nettement, franchement, le plus grand danger c'est le protectionnisme, c'est l'enfermement. Ce serait le plus grand désastre pour les Français", a ajouté le chef de l'État avant d'annoncer sa décision. 

"Dans les mois qui viennent, mon seul devoir sera de continuer à diriger le pays, celui que vous m'avez confié en 2012", a-t-il ajouté

Vu sur France 2

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