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François Hollande lors de l'ouverture de la COP21 : "aucun Etat ne doit pouvoir se soustraire à ses engagements"
©Reuters

C'est parti

Après avoir observé une minute de silence, le président de la République a appelé les dirigeants internationaux à s'accorder pour sauver la planète.

"Nous devons à nos enfants une planète viable". François Hollande a lancé la 21ème conférence internationale sur le climat ce lundi matin au Bourget devant 2000 personnes, parmi lesquelles 150 chefs d'Etat. Après une minute de silence observée en l'hommage aux 130 victimes des attentats de Paris, le président de la République a appelé les dirigeants internationaux à s'accorder pour sauver la planète. "Nous devons assurer un développement durable et équitable sans compromettre les ressources limitées de notre planète, c'est au nom de la justice climatique que je m'exprime et que nous devons agir", a-t-il déclaté, estimant qu'il était vital de trouver "un accord universel et contraignant".

"Paris doit être le départ d'une profonde mutation"

"Nous devons penser la planète comme un espace unique",a-t-il ajouté. "Nous allons décidé en quelques jours pour plusieurs décennies (...) Jamais l'enjeu d'une réunion internationale n'avait été aussi élevé car il s'agit de l'avenir de la planète, de la vie". François Hollande a également précisé qu'il "faudra prévoir une évolution régulière de nos progrès". "C'est un jour historique que nous vivons", t-il souligné. "C'est un immense espoir, nous n'avons pas le droit de décevoir (...) Aucun Etat ne doit pouvoir se soustraire à ses engagements (...) Les pays développés doivent assumer leur responsabilité historique".

"La solidarité plus forte que la barbarie" selon Fabius

De son côté, l'actuel et huitième secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, a appelé ses interlocuteurs à conclure "un accord durable" et à "envoyer un message clair". Il faut proposer "un projet à long terme", a-t-il déclaré. Ce fut ensuite au ministre des Affaires étrangères et président de la COP21 Laurent Fabius, de s'exprimer. Ce dernier a d'abord remercié les 150 chefs d'Etat pour leur présence, "malgrè la tourmente", a-t-il précisé en référence à la lutte contre le terrorisme et aux récents évenements. "La civilisation et la solidarité sont beaucoup plus fortes que la barbarie merci". De la même façon que Ban Ki-moon et François Hollande, Laurent Fabius éspère que des "engagements concrets" et "importants" seront pris au terme de ces 11 jours de conférence. "Des initiatives puissantes serons lancées", a-t-il assuré, évoquant un "accord climatique universel ambitieux", "durable" et "équilibré".

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