François Hollande s'en prend à nouveau à "la finance"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
François Hollande s'en prend à nouveau à "la finance"
©

Public ennemi

Le candidat a prononcé mercredi son deuxième grand discours de campagne à Rouen.

"Le redressement ne sera possible que si la finance est dominée. Elle n'a pas besoin de déposer sa candidature, elle ne sera pas invitée au journal de TF1 ce soir", a lancé François Hollande, en meeting à Rouen mercredi. Une façon de rappeler, comme lors de son premier grand meeting au Bourget, que le monde de la finance est son principal adversaire, tout en confiant que l'autre adversaire est Nicolas Sarkozy, qui déclarait en même temps sa candidature à l'élection présidentielle sur TF1.

"Le président candidat est désormais candidat président... Quel bouleversement, quelle sensation! Je vais vous faire une confidence moi je m'en doutais!", a d'ailleurs enchaîné le candidat socialiste. Il s'est attaqué indirectement aux promesses de Nicolas Sarkozy de 2007 : "A Gandrange, qu'est devenue la promesse de garder le site ?", a-t-il demandé.  "Il s'est trompé pendant cinq ans et justement ce sera son expérience !" qu'il fera valoir, a asséné le candidat socialiste, lâchant: "ce n'est pas un bilan c'est un fiasco!".

François Hollande a réagi aux propositions de référendum faites par Nicolas Sarkozy, en disant que lui aussi voulait "parler au peuple". Mais il ne s'agit pas là de  '"flatter les instincts de la facilité, (...) désigner les chômeurs comme des responsables, la jeunesse comme un fardeau où les étrangers comme une menace". 


A l'inverse, le député de Corrèze a voulu se présenter"comme le candidat du mouvement, du progrès, de la conquête, du siècle qui vient". La campagne comptant désormais sans doute tous ses candidats déclarés, il a souhaité "pour la France un débat digne et à la hauteur de l'enjeu"car "c'est de notre pays qu'il s'agit, pas de nos sorts personnels (...) Il s'agit du destin de chacun et du destin de la France, cette France qui souffre tentée par l'extrême droite", a-t-il voulu mettre en garde. 

L'affrontement est indirect mais il a donc bel et bien commencéDans l’après-midi, François Hollande avait annulé une partie de son programme, alors qu’il devait circuler dans les rues de Rouen avec sa compagne Valérie Trierweiler. Ce changement est officiellement dû à des entretiens avec la presse locale qui se seraient prolongés. 

Lu sur Le Monde

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !