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François Hollande à propos de la crise des migrants : "nous ne devons pas en finir avec Schengen"
©Reuters

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Le président de la République a participé jeudi soir à un dîner de travail avec le président du Conseil italien Matteo Renzi.

La crise des migrants se poursuit. Alors que des milliers de personnes sont arrivées jeudi en Croatie, l'Union européenne tente de trouver des solutions. Jeudi soir, François Hollande est allé à la rencontre de Matteo Renzi, président du Conseil italien, qui voit son pays être en première ligne de ces mouvements de populations. L'Italie est aussi une nation clé dans la suite de cette crise car c'est sur son sol que doivent être installés certains centres européen d'accueil et de tri appelés "hotspots".

Après avoir remercié l'Italie pour son rôle, le président français a expliqué que "depuis des mois, Matteo Renzi alerte l'Union européenne face à l'arrivée continue et croissante de migrants, insupportable pour un seul pays". "Nous attendons des prochaines réunions européennes trois décisions : la création des 'hotspots', travailler avec la Turquie, agir sur les pays qui accueillent les réfugiés et qui doivent être aidés, en particulier en Afrique de l'Ouest", a-t-il indiqué.

François Hollande a également rappelé qu'il fallait tout faire pour conserver Schengen. "Les frontières intérieures ne doivent pas être reconstruites, même si cela ne veut pas dire de ne pas réinstaurer des contrôles comme en Autriche ou en Allemagne, mais nous ne devons pas en finir avec Schengen", a-t-il réaffirmé à Modène. En portant atteinte à libre circulation des personnes, un des fondements de l'Union européenne, cette crise met en danger l'ensemble du projet européen, dit-on à Paris, même si les accords de Schengen n'ont pour l'instant pas été piétinés. Un point de vue nécessaire selon les proches du président.

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