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François Hollande: "Il n'y a pas eu de prise de conscience de ce qui s'est passé dimanche"
©STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Douche froide

Pour le chef de l'Etat "l'enjeu, c'est que le FN soit le plus faible possible".

Lors d'un déplacement à Laval, François Hollande s'est confié dans un aparté avec la presse sur le premier tour de l'élection présidentielle. Pour le président de la République, "il n'y a pas eu de prise de conscience de ce qui s'est passé dimanche" avec l'accession du Front national au second tour. "Tout le monde a regardé le résultat avec un ordre d'arrivée. Et on a oublié que c'était quand même Marine Le Pen qui était au deuxième tour. Ce n'est pas rien que l'extrême droite soit au deuxième tour d'une élection présidentielle", a-t-il déclaré.

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Celui qui a appelé à voter Emmanuel Macron au second tour de l'élection présidentielle a également déclaré que "rien n'est fait". Pour le chef de l'Etat "l'enjeu, c'est que le FN soit le plus faible possible". A Emmanuel Macron il conseille "d'être extrêmement sérieux et mobilisé". "Un vote ça se mérite, ça se conquiert, ça se porte".

Avant le premier tour de l'élection, François Hollande avait déjà prévu la qualification de Marine Le Pen. Le 13 avril, L’Opinion révélait également que le président de la République se demandait s’il serait obligé d’être présent le jour de l’investiture de Marine Le Pen, au cas où celle-ci remportait la présidentielle. Le quotidien écrivait alors : "François Hollande est persuadé que Marine Le Pen peut gagner l’élection. Il a d’ailleurs demandé au protocole de l’Elysée si, dans cette hypothèse, il serait obligé d’assurer personnellement la passation de pouvoir".

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Lu sur Le Figaro

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