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François Fillon critique l'action du gouvernement dans l'affaire Alstom et va voter contre le plan d'économies de Valls
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En verve

L'ex-Premier ministre a expliqué ne pas vouloir être "complice" d'un plan qui "n'a aucune chance de se réaliser".

François Fillon avait décidé d'attaquer fort ce mardi matin. Sur France Inter, l'ex-Premier ministre a donc critiqué l'action du gouvernement sur deux fronts : le plan de stabilité et le rachat d'Alstom. Sur le premier sujet, le député a expliqué qu'il ne voulait pas être "complice" d'un plan qui, selon lui, "n'a aucune chance de se réaliser".

Pour lui, Manuel Valls "essaie de réparer les erreurs économiques et financières qui ont été commises ces deux dernières années. Évidemment, c'est un peu le crépuscule des promesses socialistes qui ignoraient la dette et la question de la compétitivité. Pour autant, et je l'ai dit à Manuel Valls, je ne peux pas soutenir un plan qui est présenté à Bruxelles et qui repose sur des hypothèses totalement fantaisistes" a-t-il indiqué. 

Selon François Fillon, "le sujet, c'est la baisse de la dépense publique. Je ne vois pas dans le plan de Manuel Valls les éléments structurels qui permettent de baisser la dépense publique. (...) Geler les retraites, c'est une mauvaise mesure, il vaut mieux allonger la durée de travail et permettre aux retraités de vivre décemment. La gauche fait le contraire".

L'ancien Premier ministre est aussi revenu sur le possible rachat d'Alstom par General Electric. Là aussi, le gouvernement n'agi pas dans le bon sens. "Ce qui est insupportable dans cette affaire, et le gouvernement a raison de demander des explications et naturellement de s'impliquer, c'est d'apprendre un vendredi qu'une entreprise va être vendue le dimanche. Comment avoir une stratégie industrielle dans ces conditions?" s'est interrogé François Fillon. "Il faut aujourd'hui qu'Alstom accepte de repousser les délais pour que toutes les solutions soient envisagées et en particulier que l'on puisse regarder réellement, entre General Electric et le projet européen avec Siemens, ce qui est le plus avantageux à court, à moyen et à long terme en partie pour l'emploi",

Pour lui, il ne faut pas être hostile "à une solution qui impliquerait l'Etat". Cependant, "on ne peut pas se réjouir que Schneider Electric achète son principal concurrent en Grande-Bretagne, que Danone devienne une entreprise mondiale, Axa, la BNP... que Renault soit le premier constructeur en Russie et en même temps considérer qu'à chaque fois qu'une entreprise française est sur le coup d'un rachat par une entreprise étrangère, c'est un drame absolu" a commenté l'ex-Premier ministre de Nicolas Sarkozy.

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