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François Fillon admet ne pas avoir "été bon" sur la Sécurité sociale
©AFP

Mea culpa

"On n’a pas été clairs dans nos propositions. Ce que nous avions écrit a été mal compris, je l’ai retiré" a indiqué le candidat de la droite sur RMC.

Ni bon, ni clair. Ce mercredi matin à l'antenne de RMC, François Fillon a fait son mea culpa concernant ses propositions sur la Sécurité sociale. "On n’a pas été bons, on n’a pas été clairs dans nos propositions. Ce que nous avions écrit a été mal compris, je l’ai retiré, j’ai lancé un débat avec l’ensemble des responsables de la santé, les médecins"  a affirmé le candidat de la droite. "Je referai des propositions avant la fin du mois de janvier ou début février. Ce que je veux c’est qu’il y ait une meilleure répartition entre les mutuelles et la Sécurité sociale et que les mutuelles soient plus contrôlées". 

L'ancien Premier ministre souhaite la création "d'une agence de régulation sur les mutuelles", car "il va bien falloir réorganiser notre système de protection sociale et de santé". "Ce matin toutes les radios nous expliquent que le système est en train de sauter, parce qu’il n’y a plus assez de place dans les services d’urgence, de médecins sur le terrain…", juge-t-il. "Une simple épidémie de grippe est en train de paralyser le système. Ce qui montre que quand Mme Touraine explique que tout va bien, que tout est formidable, que c’est le programme de François Fillon qui menace la Sécurité sociale, ça n’a juste aucun sens".

François Fillon est également revenu sur un des points les plus polémiques de son programme, la suppression de 500 000 postes de fonctionnaires. Un objectif qu'il assume pleinement. "Ce n'est pas pour le plaisir de supprimer 500.000 postes. C'est parce que nous avons un niveau de dépenses publiques qui est insupportable" poursuit-il.

Interrogé sur le soutien gênant de Bachar el-Assad à son encontre, l'ex-chef du gouvernement a nié toute proximité avec le président syrien. "C'est est un dictateur et un manipulateur. Je ne souhaite pas le maintien de Bachar el-Assad au pouvoir. C'est un dictateur avec un passé sanglant, comme d'ailleurs son père. Je dis simplement depuis quatre ans, et les faits me donnent raison, que Bachar el-Assad a le soutien d'une partie de son peuple".

Lu sur 20 minutes

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