François Fillon : pour l'ancien Premier ministre, une dissolution est "plausible" mais pas souhaitable <!-- --> | Atlantico.fr
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Dans son discours de rentrée, François Fillon s'est livré à une critique très sévère de la politique menée depuis l'élection de François Hollande.
Dans son discours de rentrée, François Fillon s'est livré à une critique très sévère de la politique menée depuis l'élection de François Hollande.
©Reuters

Discours

Dans son discours de rentrée qui a eu lieu ce mercredi 27 août à Rouez-en-Champagne, François Fillon s'est livré à une critique très sévère de la politique menée depuis l'élection de François Hollande.

"Vingt-sept mois ont passé, vingt-sept mois pour rien". Ce mercredi 27 août, François Fillon s'est livré à une critique très sévère de la politique menée depuis l'éléction de François Hollande en mai 2012. "Jamais sous la Ve République un président et sa majorité n'auront été aussi rapidement sanctionnés pour leurs résultats et si brutalement désavoués par l'opinion", a assené l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy qui faisait sa rentrée à Rouez-en-Champagne, dans son département de la Sarthe et interviendra dans la soirée au JT de TF1. "A tel point que, désormais, la dissolution de l'Assemblée nationale devient plausible", a poursuivi François Fillon, qui préfère toutefois un changement de président à une cohabitation.  

"Le retour au peuple est toujours une solution pour résoudre les crises politiques" "Le retour au peuple oui, mais la cohabitation, non." "La France a besoin de changement profond et rapide, la France a besoin d'une révolution culturelle, la France a besoin d'une véritable union nationale pour le progrès et la croissance", a-t-il déclaré. "Seule l'élection présidentielle peut en être le catalyseur, pas les intrigues et les manoeuvres inhérentes à la cohabitation", a insisté l'ex-Premier ministre, sans appeler directement François Hollande à démissionner.

Pour le candidat aux primaires UMP pour l'élection présidentielle 2017, le salut de la France ne peut venir que de son parti : "En 1945 et en 1958, la France était à genoux. Le Général de Gaulle l’a redressée avec des mesures claires et fortes. Eh bien, nous en sommes là, et c’est maintenant à nous d’assumer le défi. Et pour l’assumer, il faut remettre l’UMP sur le chemin de la crédibilité. Pas seulement parce que c’est notre famille politique, mais parce que ça n’est ni la gauche ni l’extrême-droite qui vont relancer le pays. Si l’UMP ne se relève pas, qui relèvera la France ?". Et François Fillon de conclure : Je dis aux militants et sympathisants de l’UMP de rependre courage et de rassembler leurs forces ; et j’invite les Français qui n’ont pas peur d’oser un vrai changement à le construire ensemble, pour la France et pour la République."

S'en est suivi une salve d'applaudissement dans la salle.

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