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François Fillon : "derrière la Grèce, il y a l'ombre d'un défaut de paiement de la France"
©Reuters

Point de vue

Sur France info ce mercredi matin, l'ancien Premier ministre a jugé que la question en Grèce est : "doit-on encore lui donner de l'argent ? Et si on lui donne comment faire en sorte que cet argent serve à quelque chose".

Le défaut de paiement de la Grèce

"La situation est critique, c'est un désordre total. Depuis 6 mois, rien n'a avancé. Du côté grec on a fait preuve d'un grand amateurisme en pensant qu'on allait pouvoir redonner du pouvoir d'achat au peuple et combler la dette. Et du côté eurorpéen, il n'y a pas de leadership. On a l'impression qu'il n'y a pas de pilote dans l'avion. Dans cette situation, il faudrait tranché. Là on attend. C'est la bureaucratie qui agit. C'est inquiétant pour les Grecs et les Européens".

"François Hollande apaise tout le monde mais personne ne sait ce qui va se passer avec ce défaut de paiement. L'Allemagne a une vision très rigoureuse de la discipline budgétaire mais elle fait des efforts pour ne pas tout faire exploser. Les pays les plus durs avec la Grèce sont plutôt les petits pays qui ont des niveau de vie moins grand que les Grecs".

"Cela paraîtrait étonnant que les Grecs se prononcent pour le oui. (...) Personne ne pense que la dette grecque sera remboursée. La question c'est : doit-on encore lui donner de l'argent. Et si on lui donne comment faire en sorte que cet argent serve à quelque chose".

Des risques en France ?

"Quand j'ai dit qu'on était en faillite, j'ai reçu des critiques. On m'a dit qu'un pays ne pouvait pas être en faillite. La preuve ! Mais derrière la Grèce, il y a l'ombre d'un défaut de paiement de la France. Personne ne pourrait aider la France. Une augmentation des taux d'intérêts viendrait étrangler le pays et on n'est pas à l'abri de cela".

L'Etat islamique

"Je dis que la stratégie est vouée à l'échec. Bombarder les cibles gênent les mouvements de l'Etat islamique mais ne le dtruit pas. Ce combat n'a pas lieu comme il faudrait. Je réclame que face un danger mondial, on aille chercher tous les alliés possibles. Mais pour cela, on a besoin de la Russie et l'Iran. Il faut parler avec eux". 

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