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François Fillon : "c'est le statu quo qui rend les Français furieux !"
©Capture d'écran

Primaire 2016

Le nouveau favori pour le second tour a donné une interview dans le Parisien.

A une semaine du second tour, le député de Paris a évoqué Nicolas Sarkozy, François Bayrou mais aussi l'émission "Une Ambition intime."

Le risque de précariser la société : "Mais c'est le statu quo qui rend les Français furieux ! On confond la colère de certaines organisations syndicales avec la colère de la rue. Je suis attentif au dialogue social, mais je ne me laisserai pas impressionner par un certain nombre de corporatismes."

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L'éventualité d'une candidature Bayrou : "Je ne vais pas faire de pronostic. Il souhaite le redressement du pays. Il sait que cela ne passe ni par la gauche ni par le FN, il faut donc essayer d'éviter la division. J'ai toujours entretenu des relations cordiales avec lui."

Le soutien de Sens commun : "Ça a joué. Sens commun représente un nombre important de Français qui ont le sentiment que les valeurs de la famille ne sont pas assez défendues. Ils ont choisi de me soutenir — tout en ayant des désaccords avec moi. Je n'ai rien modifié dans mon programme et eux n'ont pas enterré leurs convictions. J'avance avec tous ceux qui veulent redresser notre pays."

Le ralliement de Nicolas Sarkozy à sa candidature : "Même si nous avons eu des désaccords, le fait que sa ligne politique soit plus proche de la mienne que celle d'Alain Juppé était assez évident. Nous sommes en résonance sur le diagnostic du pays et sur le centre de gravité de la droite française qui attend de la liberté et de l'autorité."

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Son interview dans l'émission "Une Ambition intime" : "Si j'en juge par le nombre de réactions, c'était énorme. J'ai regretté l'anecdote sur les pâtes aux saucisses qu'il m'arrive de cuisiner le soir en famille... Cela a donné l'impression que mon niveau culinaire était très bas (rires). Les téléspectateurs ont en tout cas découvert que j'avais d'autres passions dans la vie que la politique. Je pense que cet équilibre est une qualité. Je ne suis pas dévoré par l'obsession du pouvoir."

Lu sur Le Parisien

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