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François Bayrou formule
un vibrant plaidoyer pour l'Europe
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Présidentielle

En meeting à Strasbourg, le candidat du Modem à la présidentielle doit lancer ce mardi soir un appel à une "refondation" de l'Europe, qu'il trouve aujourd'hui "désenchantée" mais qui demeure pour lui "la clef du destin de la France".

Choisir Strasbourg pour parler d'Europe s'imposait pour le troisième homme de la présidentielle de 2007, crédité de 12-13% dans les derniers sondages. Pas seulement parce que le Parlement européen y siège, mais aussi parce que la ville fut dirigée par l'un de ses maîtres, Pierre Pflimlin qui présida ce parlement.

"Aujourd'hui, l'Europe est désenchantée, le sentiment européen est devenu honteux. Et on a l'impression que personne n'aime plus l'idée européenne. Particulièrement dans cette campagne où l'Europe est absente, honteuse, cachée", constate François Bayrou, qui a livré dans l'après-midi à l'AFP les grandes lignes de son discours.

Pourtant, juge le leader centriste, dont la famille politique a toujours été à la pointe du combat européen, "l'Europe est la clé du destin de la France comme la France est la clé du destin de l'Europe", leurs destins sont étroitement liés. "Il existe des domaines que les Européens ne peuvent qu'aborder ensemble" : commerce international, résistance aux pressions abusives, paradis fiscaux, etc. estime le leader centriste, pour qui la zone euro doit être "par nature une zone de solidarité".

C'est pour cela que François Bayrou dit "oui", aux règles communes, comme la règle d'or ou la disparition des déficits". Il n'est en revanche pas favorable à la renégociation du traité européen prônée par François Hollande.


EN DIRECT - Réunion publique de Strasbourg -...par bayrou

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