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François Baroin : "Le temps des questions sur la ligne politique viendra après les législatives"
©Reuters

Promesse

Le leader des Républicains a donné une longue interview au Parisien.

La présidentielle : "La campagne de la présidentielle a été celle de l'ambiguïté, dominée pendant le premier tour avant tout par les affaires, puis entre les deux tours par le rejet de Le Pen. Il ne faut pas considérer que le deuxième tour reflète politiquement le pays réel (…) Mais nous sommes convaincus que le meilleur moyen de réussir à redresser le pays, c'est qu'il y ait une majorité de droite. C'est une campagne difficile, mais, oui, nous pouvons obtenir la majorité, absolue ou relative."

L'usage d'ordonnances pour la loi Travail : "Les ordonnances sont, comme le 49.3, une arme nucléaire institutionnelle. Valls est mort sur le 49.3. D'avoir très vite des manifestations type Nuit debout et jour couché ! On est vraiment sur une poudrière. La France est fracturée, radicalisée sur certains points."

La fracture à droite : "Au lendemain d'une défaite, ce n'est jamais facile. Mais l'unité est restée. Mon devoir, c'est de garantir cette unité avec des sensibilités variées."

Des ministres de droite : "A titre personnel, je ne peux pas faire campagne pour un projet que je combattais il y a quinze jours encore. Je connais Edouard Philippe, et j'ai dit dès le départ que j'ai regretté son choix, mais je ne tire pas un trait sur nos liens, nos combats et notre histoire passés."

Une victoire de la droite aux législatives ? "Dans cette hypothèse, ce sera à l'Assemblée nationale et au groupe majoritaire de décider qui sera le plus à même d'être Premier ministre. Il s'agit en tout cas d'un partage de responsabilités."

Le Front national : "Marine Le Pen s'est noyée dans le débat, la décision de sa nièce de prendre du champ est probablement une décision politique à retardement. Et je pense que Philippot aura droit à un procès de Moscou au lendemain des législatives, comme auteur de la débâcle du FN. Donc la mobilisation électorale sera certainement plus faible."

François Fillon : "Je n'ai jamais vu quelqu'un entrer dans une lessiveuse aussi rapidement et prendre un tourniquet à une vitesse aussi phénoménale. Le temps des questions, sur la primaire, sur la garantie de protection du candidat issu de nos rangs, sur la ligne politique, viendra après les législatives."

Lu sur Le Parisien

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