François : le souverain pontife déclare "je ne voulais pas faire le pape"<!-- --> | Atlantico.fr
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François a confié qu'il ne voulait pas être pape.
François a confié qu'il ne voulait pas être pape.
©Reuters

Carrière

Le pape a répondu lord d'une assemblée en présence d'élèves d'écoles jésuite que "quelqu'un qui aurait voulu, qui aurait eu envie d'être pape, Dieu ne l'aurait pas béni. Moi je ne voulais pas faire le pape".

Dur dur d'être pape. Avant même de le devenir, François, qui en a bien conscience, a justement plaisanté sur les difficultés de sa fonction. Alors qu'il s'est adressé ce vendredi à Rome devant des milliers de jeunes élèves et enseignants des écoles jésuites, le souverain pontife a assuré qu'il ne voulait pas vraiment exercer la prestigieuse fonction. Il a ainsi déclaré : "Quelqu'un qui aurait voulu, qui aurait eu envie d'être pape, Dieu ne l'aurait pas béni. Moi je ne voulais pas faire le pape".

Le chef de l’Église catholique, qui recevait plus de 9 000 personnes, a répondu aux questions posées par les élèves d'écoles jésuites et leurs familles. Il a ainsi expliqué au sujet de son refus d'emménager dans l'appartement pontifical qu'"une fois, un professeur m'a posé la même question, je lui ai dit : pour des motifs psychiatriques" ajoutant "pour moi, c'est un problème de personnalité, j'ai besoin de vivre entouré de gens, je ne peux pas vivre seul" et donc "ce ne serait pas bien s'il était isolé".

Le pape François a également évoqué son renoncement aux fastes liés à sa fonction indiquant que "dans ce monde qui offre tant de richesses, tant de ressources suffisantes pour nourrir tout le monde, on ne comprend pas qu'il y ait encore tant d'enfants affamés, sans éducation, tant de pauvres".

Quant à la crise qui économique qui touche l'Europe et plus particulièrement l'Italie, le souverain pontife a rappelé que "le monde entier vit un moment de crise", précisant qu'"il faut savoir lire cette crise" et que "c'est d'abord une crise de la valeur de la personne humaine". François a donc incité sa jeune audience à "ne pas se laisser voler l'espoir par l'esprit de vanité, l'orgueil" rappelant que "Jésus s'est fait pauvre pour nous, la pauvreté sème l'espérance".

Enfin, François a appelé les chrétiens à s'engager en politique affirmant que "la politique est la forme la plus haute de la charité, car elle cherche le bien commun" et qu'il s'agit donc d'"une obligation pour les chrétiens qui ne peuvent pas s'en laver les mains comme Pilate".

Il y a quelques semaines, le pape a été suspecté d'avoir pratiqué un acte d'exorcisme sur la place Saint-Pierre alors qu'"il a simplement voulu prier pour une personne souffrante qui lui était présentée" comme l'a indiqué son porte-parole, le père Lombardi.

Lu sur Le Point.fr

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