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Les Etats-Unis lâchent
Bachar el Assad
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Syrie

Hillary Clinton explique que le président syrien n'est plus indispensable ; Gérard Longuet exclut tout raid aérien sur Damas.

[Mise à jour le 12 juillet à 6h]

"Le président Assad n'est pas indispensable et nous n'avons absolument rien investi dans le fait qu'il reste au pouvoir". Avec ces propos, Hillary Clinton marque pour la première fois depuis quatre mois une claire prise de distance des Etats-Unis vis-à-vis du régime de Bachar el Assad. Lors d'une conférence de presse ce lundi, la secrétaire d'Etat américaine a ajouté : "Il a perdu sa légitimité, il a échoué à honorer ses promesses, il a recherché et accepté l'aide de l'Iran (...) pour réprimer son peuple".

Cette intervention intervient au lendemain de l'attaque des ambassades française et américaine à Damas. Washington, par la voix de l'un des porte-paroles de Mme Clinton, a par ailleurs clairement accusé la télévision publique syrienne d'avoir incité les "manifestants" à s'en prendre ainsi aux intérêts occidentaux.

A Paris, le ministre de la Défense a exclut toute intervention dans le ciel syrien. Gérard Longuet, dans un long entretien accordé au Figaro, explique que "l'organisation de la contestation rend toute intervention extérieure extraordinairement compliquée", et regrette que la Russie ou la Chine bloquent toute décision du Conseil de sécurité de l'ONU.

[Le 11 juillet]

La France a fait savoir, par l'intermédiaire du porte-parole du ministère des Affaires étrangères Bernard Valero, son mécontentement après des dégradations commises à son ambassade de Damas et au consulat d'Alep, lundi 11 juillet.

Elles sont survenues au lendemain d'une visite de l'ambassadeur français, Eric Chevallier, dans la ville de Hama, assiégée par les forces gouvernementales du pays. A la suite de cette visite, il avait été convoqué, ainsi que l’ambassadeur américain, par le ministère syrien des Affaires étrangères qui a dénoncé une "ingérence flagrante dans les affaires intérieures syriennes".

L'ambassadrice syrienne en France, Lamia Shakkour, a été convoquée au Quai d'Orsay.

Des "outrages contre les emblèmes de la République" française ont été commis, a estimé Bernard Valéro dans un communiqué : "drapeaux français brûlés et nombreuses dégradations (jets de projectiles dans l'enceinte, destruction de véhicules), sans que les forces de l'ordre et de sécurité syriennes se soient le moins du monde mobilisées pour empêcher ces actes inqualifiables".  "Nous tenons les autorités syriennes responsables de la sécurité de nos agents et de nos emprises diplomatiques", a-t-il ajouté.

Lu sur le Nouvel Observateur

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