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Fonction publique : Macron juge  "inévitables" les "non-renouvellements" de fonctionnaires
©AFP / PHILIPPE LOPEZ

Intentions

Cependant, il compte embaucher "dans la police, la sécurité, dans l'Éducation nationale" et maintenir les effectifs hospitaliers.

Le leader d'En Marche ! doit annoncer le chiffrage de son programme le 22 février, et l'intégralité de ses mesures le 2 mars. Cependant, petit à petit, il lève le voile sur ses propositions. Ainsi, ce vendredi 17 février, il a annoncé que des "non-renouvellements" de fonctionnaires étaient "inévitables" au nom de la modernisation. "Il y a des non-renouvellements qui peuvent être faits dans d'autres secteurs et qui sont inévitables parce qu'on va moderniser", a-t-il déclaré sur Radio Classique. Toutefois, il a assuré qu'il va "embaucher des fonctionnaires dans la police, la sécurité, dans l'Éducation nationale et on n'en supprimera pas dans la fonction publique hospitalière qui en a besoin." "Ce sera secteur par secteur. Il y aura un chiffre, un sérieux budgétaire, une méthode et une crédibilité, (...) et on reste dans nos engagements européens [sur le déficit, NDRL]", a assuré Emmanuel Macron.

"Qui paye l'ISF ?"

En outre, l'ancien ministre de l'Economie a défendu sa proposition de transformation de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF). "Je ne change rien sur la partie immobilière. Vous avez le même seuil qu'aujourd'hui, les mêmes abattements. Je ne vais pas me mettre à taxer les œuvres d'art ou autres, toutes les exonérations existantes sont maintenues. Je sors de l'assiette de l'impôt sur la fortune tout ce qui est détention de titre, de part d'entreprise, et de ce qui finance l'activité économique", a-t-il assuré. Il a notamment souligné qu'il a "besoin de femmes et d'hommes qui entreprennent, qui investissent dans l'activité économique".

 "Qui paye l'ISF? Pas les gens du CAC 40", a-t-il lancé. "Avec le système actuel ils n'ont pas besoin de se servir des revenus, ils vivent sur de l'endettement qu'ils ont constitué, ils ont des montages qui leur permettent de ne pas payer l'ISF", a ajouté l'ancien locataire de Bercy. Selon lui, se sont les gens riches ou moyennement riches qui payent l'ISF. "Quelle est la conséquence? Les gens qui entreprennent qui créent de la valeur dans le pays ou qui pourraient en créer, partent parce qu'ils ne veulent pas le payer", a-t-il expliqué.

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Lu sur BFMTV

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