FO : Jean-Claude Mailly, désavoué, n'a pas l'intention de démissionner<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
FO : Jean-Claude Mailly, désavoué, n'a pas l'intention de démissionner
©RTL

Mobilisation

Le secrétaire général de Force ouvrière a été mis en minorité ce vendredi par le Comité confédéral national du syndicat.

Le secrétaire général de Force Ouvrière, Jean-Claude Mailly, est en difficulté au sein de son organisation, suite à son refus de participer à la mobilisation contre la loi Travail. Ce vendredi, le Comité confédéral national (le "parlement" du syndicat), réuni à Paris pendant deux jours pour débattre de la ligne défendue par son chef et son bureau, a décidé de changer le cap. A la quasi-unanimité, les 143 secrétaires d'union départementales ont décidé de reprendre la main pour dénoncer "la casse du Code du travail", une position à l'opposée de celle défendue depuis plusieurs mois par Jean-Claud Mailly, qui estime que les ordonnances voulues par Emmanuel Macron "ne sont pas la casse du Code du Travail".

Malgré cette mise en minorité, Jean-Claude Mailly a déclaré samedi qu'il n'avait "pas du tout l'intention de démissionner". Sur RTL, il a admis : "maintenant, la situation économique et sociale fait que les militants et les militantes de FO considèrent que la situation est sérieuse. Ca veut dire qu'ils considèrent qu'il faut un peu monter le ton. Je reconnais que le ton est monté plus haut que je ne le pensais."

"Tant qu'à dire qu'il y a un vrai mécontentement, y compris sur la question des ordonnances, tant qu'ils demandent à la confédération de lever le ton, c'est ce que je ferai dans les semaines à venir", a ajouté le responsable de FO.

Le Comité confédéral national (CCN) ont donné mandat à la direction du syndicat d'organiser une mobilisation interprofessionnelle contre les ordonnances réformant le code du travail, avant leur ratification. Même si, pour Mailly, "on a obtenu plus en trois mois de discussions qu'en douze journées d'action l'an dernier".

Lu dans Le Parisien

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !