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Florange : l'investissement promis par ArcelorMittal, financé par l'Etat grâce au crédit d'impôt ?
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Trompe l'oeil

La mesure pourrait rapporter au sidérurgiste 36 millions par an. De quoi faire économiser en six ans les fameux 180 millions promis.

L'investissement promis par ArcelorMittal dans le cadre de l'accord passé être le groupe sidérurgiste et le gouvernement est-il réellement un effort consenti de la part de l'entreprise, ou tout simplement un écran de fumée pour cacher l'impuissance de l’exécutif ?

Sur les 180 millions d'euros d'investissement promis sur cinq ans, il était déjà apparu que seuls 53 millions d'euros seraient consacrés au développement de l'activité de Florange, le reste étant en réalité dédié aux dépenses courantes prévues de longue date. Mais ce n'est pas tout : selon Europe1, les investissements promis par le géant indien ne lui couteront en réalité rien du tout, grâce au "cadeau" gouvernemental fait aux entreprises quelques semaines plus tôt, dans le cadre du Pacte de compétitivité.

Les économies réalisées grâce au tout nouveau crédit d'impôt aux entreprises compenseront les investissements promis. L"un dan l'autre, Mittal ne débourserait rien. Le processus étant au détriment du contribuable, qui, lui, pâtira de la note salée du crédit d’impôt, qui prive les finances publiques de 20 milliards d'euros. Ce crédit serait un "chèque Mittal", selon les termes du député socialiste Jérôme Guedj.

Moralité : c'est finalement l'Etat lui-même qui sponsoriserait les investissements de Mittal.

Selon des sources à gauche de la gauche, la mesure rapportera au sidérurgiste 36 millions par an. Dans ces circonstances, les 180 millions promis par le groupe seraient compensés en six ans, alors qu'il s'est engagé à les verser en cinq.

Lu sur Europe 1

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