Fin de vie : François Braun, le ministre de la Santé, émet des réserves sur « l’aide active à mourir »<!-- --> | Atlantico.fr
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François Braun s'est montré ce samedi réservé sur une loi sur « l'aide à active à mourir ».
François Braun s'est montré ce samedi réservé sur une loi sur « l'aide à active à mourir ».
©Alain JOCARD / AFP

Soins palliatifs

Le ministre s'est exprimé pour la première fois sur le sujet de la fin de vie. La Convention citoyenne vient de rendre un rapport en faveur de « l'aide active à mourir ».

Le ministre de la Santé François Braun s'est montré ce samedi réservé sur une loi sur « l'aide à active à mourir » estimant que la priorité devra aller « au renforcement de l'existant ». Le ministre s’est confié à la rédaction du Monde :

« Le débat sur l'aide active à mourir est encore ouvert. Un texte de loi allant en ce sens changerait profondément notre société et notre rapport à la mort. Si la société devait avancer dans le sens d'une aide active à mourir, ce ne pourrait être que dans des cas très précis et qui devraient être rigoureusement encadrés ».

Emmanuel Macron a annoncé un projet de loi sur la fin de vie « d'ici la fin de l'été ».

La Convention sur la fin de vie, composée de 184 citoyens qui viennent de débattre pendant trois mois du sujet, s’est prononcé aux trois quarts pour une aide « active à mourir » (le suicide assisté ou l'euthanasie).

La législation actuelle, fixée par la loi Claeys-Leonetti de 2016, permet aux soignants de mettre sous sédation irréversible des patients proches de la mort, dont les souffrances sont intolérables.

Mais elle ne va pas jusqu'à autoriser une assistance au suicide (le patient s'administre lui-même le produit létal) ou l'euthanasie (un soignant l'injecte).

François Braun estime que même en modifiant la loi, « on ne répondra jamais à toutes les situations ». C'est « à chaque fois la fin d'une vie et chaque situation est différente ».

Le ministre de la Santé a confirmé son souhait de renforcer les soins palliatifs :

« Quelle que soit l'option que nous mettrons sur la table, la priorité devra être donnée au renforcement de l'existant. Par une plus grande appropriation des directives anticipées, par des professionnels de santé mieux formés, par un meilleur recours à la sédation profonde et continue jusqu'au décès: ce sont des outils que nous renforcerons en soutenant les soins palliatifs ».

BFMTV

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