Fin de vie et dépendance : les Français veulent mourir chez eux...<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
81% des Français souhaiteraient finir leur vie chez eux, mais la majorité d'entre eux meurt à l'hôpital (57,5%).
81% des Français souhaiteraient finir leur vie chez eux, mais la majorité d'entre eux meurt à l'hôpital (57,5%).
©Reuters

Dernière volonté

... mais seuls 25% des décès ont lieu au domicile contre 57,5% à l'hôpital, selon une étude de l'Observatoire national de la fin de vie.

Mourir chez soi serait-il une utopie ? Huit Français sur dix (81%) souhaiteraient finir leur vie chez eux, mais la majorité d'entre eux meurt à l'hôpital (57,5%). C'est le constat fait par le dernier rapport de l'Observatoire national de la fin de vie, rendu public jeudi. On y apprend notamment que seuls 25,5% des décès surviennent à domicile (contre 28,65% en 1990). Pour l'immense majorité des Français, le domicile est considéré comme le lieu d’une mort plus "naturelle", "plus tranquille", moins technique et "moins déshumanisée" que l'hôpital.

Mais quand la santé se détériore, la situation change du tout au tout : le rapport de l'ONFV montre que la proportion de personnes hospitalisées double au cours du dernier mois de vie, passant de 30% à 63,8%. Autrement dit, seul un tiers des personnes qui vivaient à leur domicile un mois avant leur décès y meurt effectivement, rapporte Le Parisien.

Comment expliquer ces chiffres ? "En France, les aidants ne trouvent pas d'aide", constate le rapport . Résultat : lorsque l'entourage est littéralement épuisé, ce dernier est contraint de passer le relais à l'hôpital. Autres raisons : le manque de confiance de l'hôpital vis-à-vis des acteurs de soins à domicile, le problème de ressources financières et de méconnaissance par rapport aux aides et à leurs modes d'attribution, ainsi que la déficience des soins palliatifs en France.

En plus du développement des soins palliatifs à domicile, le rapport préconise notamment la création de lieux d'accueil temporaire pour les patients afin que les proches puissent souffler un peu. Autre piste de réflexion : plus d'implication des médecins généralistes qui sont seulement 2,5% à être formés aux soins palliatifs. 

Lu sur Le Parisien.fr

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !