Facebook suivrait illégalement les traces de tous les internautes même s'ils n'ont pas de compte<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
High-tech
La pratique de Facebook serait illégale.
La pratique de Facebook serait illégale.
©Reuters

Big brother

Selon un nouveau rapport, la firme américaine utiliserait des cookies permettant de rassembler les activités des internautes sur tous les sites où il y a un bouton Facebook.

Facebook de nouveau épinglé ? Selon des chercheurs belges, le réseau social suivrait la trace de tous les internautes sur la toile, même ceux qui n'ont pas de compte sur le site. Grâce à des cookies, qui permettent de conserver les données utilisateur afin de faciliter la navigation sur le web, la firme américaine rassemblerait toutes les activités des internautes à chaque fois qu'il y a un bouton Facebook sur le site visité. Une pratique si elle est avérée contreviendrait aux lois sur la vie privée appliquées dans l'Union européenne.

Ces petits boutons Facebook, qui peuvent permettre de partager un article, par exemple, rapidement sur le réseau social, sont présents sur plus de 13 millions de sites internet dans le monde, y compris sur les sites du gouvernement. Le réseau social revendique 1,3 milliards d'utilisateurs, mais des millions de personnes utilisent internet chaque jour. Les chercheurs de l'université de Leuven assurent que l'entreprise américaine installe des cookies de dépistage pour pouvoir cibler ces internautes grâce à de la publicité.

Or, selon la législation européenne cette pratique est complètement illégale. Avant d'installer un cookie, le réseau social devrait demander le consentement de l'utilisateur. Pis pour un non-utilisateur de Facebook, hormis lire toute la politique de confidentialité du site, l'information de cette collecte d'informations ne lui est jamais communiquée. Selon un porte-parole de Facebook, "ce rapport comporte des inexactitudes factuelles". Et déplore que les auteurs ne soient jamais entrés en contact avec l'entreprise.

Lu sur le Daily Mail

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !