L'Arabie saoudite pourrait remplacer les décapitations au sabre par des pelotons d'exécution<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
L'Arabie saoudite, dirigée par le roi Abdallah, pourrait modifier son système d'exécution
L'Arabie saoudite, dirigée par le roi Abdallah, pourrait modifier son système d'exécution
©Reuters

Pénurie de bourreaux

15 personnes ont été exécutées en Arabie saoudite depuis le début de l’année.

C’est une petite révolution concernant la peine de mort en Arabie saoudite. Non, ils ne vont pas l’interdire… mais le pays pourrait bien remplacer les décapitations au sabre par des pelotons d’exécution. Selon les sources, la raison de cette décision serait le nombre limité de bourreaux… "Ils ne sont pas facilement disponibles partout dans le pays. De plus certaines exécutions ont été marquées par de la confusion car le bourreau était arrivé en retard, causant des spéculations et des rumeurs" selon des sources du site Gulf News. Une commission formée de plusieurs représentants des ministères de l’Intérieur, de la Justice et de la Santé plancherait en ce moment sur une étude qui propose de remplacer la méthode d’exécution traditionnelle par celle des pelotons d’exécutions.

Cette méthode serait déjà tolérée jusqu’à maintenant : "Ils peuvent choisir le mode d’exécution qu’ils veulent si la Cour ne le spécifie pas dans le verdict" explique la source, ajoutant : "Utiliser un peloton d’exécution n’est pas contre l’Islam."

Les crimes qui peuvent entraîner la peine capitale incluent en Arabie saoudite le meurtre, le viol, le cambriolage à mains armées, la consommation répétée de drogue, la fausse prophétie, la magie et la sorcellerie. Selon les rapports, 15 personnes ont été exécutées en Arabie saoudite depuis le début de l’année.

Lu sur Gulf News

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !