Extension de Roland-Garros : c'est non pour la justice ! <!-- --> | Atlantico.fr
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L'extension du site de Roland-Garros a du plomb dans l'aile
L'extension du site de Roland-Garros a du plomb dans l'aile
©REUTERS/Nir Elias

Faute !

Le tribunal administratif de Paris a demandé ce vendredi à la ville de résilier la convention signée entre elle et la Fédération française de tennis concernant la modernisation de Roland-Garros.

C'est un petit évènement dans le monde du tennis qui risque d'intervenir. Le tribunal administratif de Paris a, en effet, donné deux mois à la ville de Paris pour mettre fin à la convention signée entre elle et la Fédération française de tennis, la FFT, concernant la modernisation du site de Roland-Garros. D'après le tribunal, la délibération municipale de juillet 2011 qui avait autorisé la convention était en réalité illégale. Pourquoi ? L'information des conseillers de Paris à l'occasion du vote de la délibération n'avait apparemment pas été suffisante.

En outre, le taux de redevance versée à la ville de Paris en application de la convention était visiblement trop faible au regard des avantages de toute nature consentis à la FFT. Un recours a été déposé par trois associations locales de défense de l'environnement contre le projet d'extension de Roland-Garros. Ils étaient opposés à la construction d'un court de 4 950 places dans les serres d'Auteuil. Cette décision n'est pas une surprise dans le sens où le rapporteur public a réaffirmé les conclusions prononcées lors de la première audience, le 14 décembre 2012, qui allaient dans les sens des associations.

Dans un communiqué, la ville de Paris disait que "les moyens retenus, tirés de l’insuffisance de l’information des conseillers de Paris, de la sous-évaluation de la redevance et de la méconnaissance, par le projet en cause, de la protection au titre des Monuments historiques et du caractère classé du site, ont à nouveau été contestés par la Ville de Paris, de même que la qualification de la convention".

La mairie devrait faire appel de cette décision.

Lu sur Le Monde

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