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Evaluation au collège : l'usine à gaz que prépare le gouvernement
©Reuters

Didactique

Le Monde a pu consulter les premiers projets d’arrêtés de la ministre Najat Vallaud-Belkacem.

Le choc de simplification, ce n'est apparemment pas pour l'Education nationale. Pire, les premiers indices sur le nouveau système de notation au collège, consultés par le Monde, montrent que cela va clairement se complexifier. En témoigne le brevet, censé sanctionner le niveau des élèves à la fin de la 3ème. Jusqu'à présent, il était divisé en trois matières distinctes : français, histoire-géo et mathématiques.

Dès 2017, elles seront remplacées par deux écrits "l’un à dominante littéraire, l’autre à dominante scientifique," précise le quotidien, auxquels vont s'ajouter un oral portant sur un projet lié aux enseignements pratiques interdisciplinaires. Ces EPI concernent à la fois l'art, l'économie ou encore la santé.

Ces trois épreuves devraient ainsi constituer environ la moitié des points du brevet. Le reste correspond au socle commun, noté sur 4 échelles : 10 points une "maîtrise insuffisante," 20 points pour une "maîtrise fragile", 30 pour une "maîtrise satisfaisante" et 40 pour une "très bonne maîtrise".

Pour le reste de l'année, la notation va perdurer mais devrait fonctionner avec une "échelle de progrès" pour "éviter une notation-sanction" et favoriser une notation plus "bienveillante." En voulant transformer l'évaluation, le ministère risque d'en faire une usine à gaz, difficilement compréhensible et cohérente. Najat Vallaud-Belkacem rendra public son projet mercredi 30 septembre et devra faire face à une grande mobilisation enseignante le 10 octobre prochain. 

Lu sur Le Monde

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