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Eva Joly sèche le conseil fédéral d'Europe Ecologie-Les Verts
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Crise de vocation ?

La candidate Europe Ecologie-Les Verts se poserait des questions sur sa candidature, même si son entourage réaffirme toute sa détermination.

Le conseil fédéral d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), "parlement" du parti écologiste, se réunit samedi après-midi pour entériner l'accord électoral conclu cette semaine avec le Parti Socialiste. Surprise : la candidate à la présidentielle Eva Joly ne s'y rendra pas.

Selon certains, Eva Joly aurait très mal vécu les compromis consentis par son parti en échange de circonscriptions électorales. Elle aurait particulièrement mal vécu l'intervention de dernière minute d'Areva auprès du PS. Son silence médiatique depuis quelques jours traduirait une crise de vocation de l'ex-magistrate, qui avait exclu il y a quelques mois tout accord avec le PS en l'absence de l'engagement de fermer l'EPR de Flamanville.

Son entourage a pourtant tenté de couper court aux rumeurs qui la voyaient déjà jeter l'éponge, à l'image de Yannick Jadot, son porte-parole pendant la primaire : « Eva Joly est toujours candidate bien sûr, contrairement à ce que laisserait penser une interview [de Noël Mamère] sur Public Sénat. » Le numéro 2 du parti, Jean-Vincent Placé, a assuré que la candidate irait jusqu'au bout.

La secrétaire nationale du parti Cécile Duflot a indiqué sur France Info qu'il était naturel que la candidate ne se mouille pas dans une cuisine qui « regarde les organisations politiques »: « Elle a parfaitement raison de prendre un peu de distance avec cette période de la finalisation de l’accord. »Elle a par ailleurs expliqué que si Eva Joly séchait le conseil fédéral, c'était uniquement parce qu'elle n'en était pas membre.


Duflot : Eva Joly de retour "dés le début de la...par FranceInfo

Serge Coronado, directeur de campagne de l'ex-candidate, a pourtant concédé que Joly avait été « très choquée et troublée par le côté vaudevillesque des négociations », tout en en comprenant « la nécessité ».Et l'annulation de la participation de la candidate écologiste à l'émission Des paroles et des actes, jeudi soir, face à Jean-François Copé, semble être un signe supplémentaire de sa fébrilité sur ces questions.

Lu sur Libération.fr

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