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Européennes 2014 : Manuel Valls tente de mobiliser ses troupes
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Jusqu'au bout

A quelques jours du scrutin, Manuel Valls ne s'avoue pas vaincu. Ce lundi à Evry, il a tenté de redonner confiance aux sympathisants du PS, que le sondages placent loin derrière le FN et l'UMP lors des élections de ce dimanche.

A quelques jours des élections européennes, Manuel Valls a décidé de mobiliser toute son énergie dans cette campagne. Ce lundi soir, il était dans son fief de l’Essonne, à Evry, en compagnie de son suppléant à l'Assemblée nationale, Carlos da Silva et de la tête de liste socialiste en Île-de-France, Pervenche Bérès pour mobiliser ses troupes. Ce fut également l'occasion pour le Premier ministre de s’en prendre de nouveau à l'extrême droite (en tête dans les sondages pour le scrutin), "qui prépare la ruine" de ceux "qu'elle prétend défendre". "Comme citoyen, socialiste, patriote, je me refuse autant que vous à voir l'extrême droite, en France, en tête d'un scrutin", a lancé le chef du gouvernement devant 200 à 300 personnes. "Car les idées qu'elle véhicule, ce ne sont pas les valeurs de la France. Elles furent même le cauchemar de l'Europe", a-t-il déclaré, jugeant "le moment grave" alors que "le projet européen est menacé". Il a tenté de redonner foi aux sympathisants PS, que les sondages placent loin derrière la droite lors des élections de ce dimanche. "Rien n'est perdu ! Une élection n'est jamais jouée à l'avance. Et même si nous savons que c'est difficile, nous ne pouvons pas baisser les bras. Comme vous, j'entends me battre jusqu'au bout", a-t-il assuré devant les habitants d'Évry, dont certains brandissaient des drapeaux français et européens.

Par ailleurs, ce mardi à 11h30, Manuel Valls recevra Jacques Delors, l'ancien président de la Commission européenne (1985 à 1995). Puis, ce mercredi, il se rendra dans sa ville natale, à Barcelone. Il y tiendra un meeting avec le candidat de la gauche à la présidence de la Commission européenne, l'allemand Martin Schulz. L'ancien premier ministre espagnol Felipe Gonzalez sera également présent. Enfin, pour clore la campagne, Manuel Valls se déplacera à Lyon (dans le Rhône), où il retrouvera une nouvelle fois Martin Schulz. Les deux hommes soutiendront l'ancien ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon, qui représente le PS dans le Sud-Est et affronte des sondages peu encourageants.

"Il ne faut jamais enjamber une élection. Quel que soit le résultat, quelle que soit la campagne, elle vous est imputée directement ou indirectement. Nous considérons avec François Hollande que la majorité a eu tort de ne pas se mobiliser dans son ensemble aux municipales", a confié récemment Manuel Valls au Journal du dimanche .

Lu sur Le Figaro

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