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Europe Ecologie-Les Verts : François de Rugy claque la porte, "pour moi, c’est fini"
©DR

Terminé bonsoir

Celui qui sort un livre intitulé "Ecologie ou gauchisme, il faut choisir" met donc fin à près de vingt ans de militantisme chez les Verts puis à Europe écologie-Les Verts (EELV)

François de Rugy s'en va avec fracas. le député de Loire-Atlantique et coprésident du groupe écologiste à l’Assemblée nationale annonce dans une interview au Monde publiée ce jeudi qu’il quitte Europe-Ecologie-Les Verts. "Je quitte Europe écologie-Les Verts car pour moi EELV, c’est fini. Le cycle ouvert par Daniel Cohn-Bendit en 2008 est arrivé à son terme. Aujourd’hui, on n’arrive plus à avoir les débats, ni de fond ni stratégiques, au sein d’un parti qui s’enfonce dans une dérive gauchiste" explique-t-il d'abord.

Celui qui sort un livre intitulé "Ecologie ou gauchisme, il faut choisir" met donc fin à près de vingt ans de militantisme chez les Verts puis à Europe écologie-Les Verts (EELV) et indique qu'il veut "fédérer les écologistes réformistes, ceux qui ne sont pas à EELV et ceux qui y sont encore". Indiquant ne pas être "dans une logique de m’accrocher à des postes" concernant ses responsabilités au sein du groupe à l'Assemblée, François de Rugy, estime qu'EELV "est en train de se marginaliser et à vitesse grand V". 

Il tire également la sonnette d'alarme pour les régionales de décembre. "Tout est en train de se mettre en place pour qu’il y ait un processus d’auto-élimination collectif de chaque composante de la majorité de 2012. Dans beaucoup de régions, il y a un Front national très fort qui est potentiellement en tête. En se divisant, la majorité de 2012 prend le risque d’être loin derrière la droite et l’extrême droite" analyse-t-il. 

Quant à 2017, de Rugy critique Cécile Duflot. "Dans l’opinion, je ne vois pas de dynamique autour de cette candidature mais Cécile Duflot se prépare et EELV est déjà devenu une petite boutique présidentielle. Cette candidature se présente comme l’exact remake de celle de 2012 avec le résultat que l’on connaît lance-t-il ajoutant : "je ne me résous pas à ce processus de division qui mènerait à un funeste choix entre Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen au soir du premier tour de la présidentielle". Pour lui, il faut du sang neuf et affirme donc "se préparer" en cas de primaire à gauche. "Certains disent qu’avec un président sortant, il n’est pas question d’une primaire. Mais François Hollande a dit lui-même que sa candidature n’allait pas de soi et qu’il la conditionnait à un certain nombre de résultats qui ne sont pas là pour l’instant. S’il devait être candidat, on sait aussi que le rassemblement derrière lui ne va pas de soi. Il faut donc en créer les conditions" conclut-il.

Lu sur Le Monde

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