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Les banques devront faire plus d'efforts que prévu pour sauver la Grèce
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Eurothon

Réunion samedi des ministres européens de la zone euro pour remanier le deuxième grand plan pour sauver Athènes de la faillite

Les dix-sept ministres des finances de la zone euro sont réunis samedi après midi pour travailler sur le remaniement d'un deuxième plan d'aide à la Grèce. Selon des sources diplomatiques, le secteur privé devrait être largement mis à contribution. En juillet, les banques avaient dû accepter d'annuler 21% de la dette grecque. Il pourrait désormais s'agir d'un renoncement portant sur plus de 50% de cette dette. 

Les dirigeants de l'eurozone ont mis en avant les conclusions d'un rapport d'experts réunis sous la houlette de la troïka qui regroupe les bailleurs des fonds de la Grèce (Union européenne, FMI et Banque centrale européenne) qui soulignait que la dette grecque ne pourrait être viable sans que les banques n'acceptent des pertes de 50 à 60%.

L'enjeu des travaux des ministres des finances porte essentiellement sur le caractère volontaire ou non de cet effacement d'une part des créances grecques détenues par les banques.

Le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker avait déjà annoncé vendredi soir qu'il faudrait que les banques consentent à des efforts substantiels pour sauver la Grèce après avoir dénoncé le "spectacle désastreux" donné par le "manque de leadership" de la zone euro.  

Les ministres des finances européens avaient donné un bol d'oxygène à la Grèce vendredi soir en autorisant le versement d'une tranche d'aide de 8 milliards d'euros sans laquelle Athènes aurait été dans l'incapacité d'honorer des remboursements prévus dans les prochaines semaines.

Lu sur Reuters

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