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Etat islamique : qui est le Français Salim Benghalem, l'un des policiers islamiques du groupe
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Le portrait de l'horreur

Selon la DGSI, il "ferait actuellement partie de la police islamique de l’EI et participerait aux exécutions et châtiments corporels administrés aux personnes jugées par leurs soins".

Originaire de Cachan dans le Val-de-Marne, Salim Benghalem, 35 ans, est soupçonné d'être l'un des principaux geôliers de l'Etat islamique (EI) selon Le Monde. Mehdi Nemmouche, l’auteur présumé de la fusillade du Musée juif de Bruxelles en mai 2014 et Salim Benghalem, ont été identifiés comme ayant fait partie du groupe de djihadistes en charge de la surveillance des journalistes Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres à la prison d'Alep en Syrie, de juin 2013 à avril 2014.

L'un brutal, œuvrant sans pitié dans le but de se forger une réputation, l'autre patient et réfléchi, Mehdi Nemmouche et Salim Benghalem ont su se rejoindre et se compléter au sein du monde sanglant de l'Etat islamique. "Quand Nemmouche cognait, c’est Benghalem qui posait les questions", a raconté une source proche du dossier au quotidien. Salim Benghalem, compagnon d’armes des frères Kouachi, est connu des services de renseignement depuis 5 ans et placé depuis 2014 sur la liste noire des Etats-Unis, la Specially Designated Global Terrorists.  

D'après la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), Benghalem "ferait actuellement partie de la police islamique de l’EI et participerait aux exécutions et châtiments corporels administrés aux personnes jugées par leurs soins". Une autre note précise qu'il a occupé "les fonctions de bourreau au sein du Tribunal Islamique à proximité d’Al Bara [près d’Alep], où il aurait déjà exécuté une sentence de mort".

Dans une vidéo de propagande diffusée en février dernier, Salim Benghalem se réjouissait des attentats de Paris et incitait ses "frères" à venir combattre dans les rangs de l'EI : "Tuez-les avec des couteaux, crachez leur au minimum à la figure, mais désavouez-vous d’eux".

Lu sur Le Monde

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